Communiqués - Archives 2004
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Annonces/Services
01/12/2004 - Méthode d'apprentissage de la langue arménienne chez soi en 50 heures
15/09/2004 - DEPART DE MARSEILLE ET FOS SUR MER DE GROUPAGES DE MARCHANDISES A DESTINATION DE EREVAN ET GYUMRI
15/07/2004 - T-SHIRT AÏPENKIM PROPOSÉ PAR L'UCJA
15/07/2004 - REQUIEM UN REPAS POUR LA MÉMOIRE DE "DIGUINE HASMIG"
15/07/2004 - DISPONIBILITÉ DU LIVRE CRI D'UN CHRÉTIEN D'ORIENT
01/07/2004 - T-SHIRT "AYPENKIM"


Communiqué en Anglais/English note
01/12/2004 - Conference announcement
03/10/2004 - THE NEW TURKISH PENAL CODE WOULD CRIMINALIZE RECOGNITION OF THE ARMENIAN GENOCIDE
19/05/2004 - LEADING EUROPEAN ELECTORAL CANDIDATES MEET WITH ARMENIAN COMMUNITY
10/05/2004 - The Armenian Community in Sweden paid homage to the memory of victims of the Armenian Genocide of 1915
09/02/2004 - AMNESIE INTERNATIONALE
04/02/2004 - MOBILISATION CONTRE "CETTE" TURQUIE EN EUROPE


Communiqué général
01/12/2004 - DÉCLARATION DU COLLECTIF 2015
01/12/2004 - ELARGISSEMENT DE L'UNION EUROPÉENNE : NON AU CHANTAGE TURC
14/11/2004 - JACQUES CHIRAC À MARSEILLE : LES ARMÉNIENS EN COLÈRE
10/11/2004 - RETRAITE NATIONALE DE JEUNES 2004
27/10/2004 - ERDOGAN ET LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN, RÉACTION DE LA COMMUNAUTÉ ARMÉNIENNE DE FRANCE
13/10/2004 - Procès contre le Consul Général de Turquie à Paris et la société Wanadoo : délibéré fixé au 15 novembre 2004
07/10/2004 - 50 PARLEMENTAIRES UMP ET UDF DEMANDENT A ETRE REÇUS PAR JACQUES CHIRAC SUR LA QUESTION DE L'ENTREE DE LA TURQUIE EN EUROPE
04/10/2004 - PROCES DE M. AYDIN SEZGIN, CONSUL GENERAL DE TURQUIE A PARIS, POUR NEGATIONNISME : AUDIENCE LE 11 OCTOBRE A 14H00
03/10/2004 - LE NOUVEAU CODE PÉNAL TURC CRIMINALISE L’AFFIRMATION DU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS
24/09/2004 - MOBILISATION GENERALE POUR LE 6 OCTOBRE
24/09/2004 - L’OPPOSITION PARLEMENTAIRE A L’ENTREE DE LA TURQUIE DANS L’UNION EUROPEENNE S’ORGANISE
17/09/2004 - FRANCE-KARABAGH, UNE MATERNELLE POUR TALICH
19/08/2004 - LIVRE BLANC SUR LA TURQUIE (SOUSCRIPTION)
16/07/2004 - LA TURQUIE N'EST PAS ENCORE APTE À INTÉGRER L'UNION EUROPÉENNE
15/07/2004 - LE REPRESENTANT SPECIAL AUPRES DE L’UNION EUROPEENNE, HEIKKE TALVITIE, A EREVAN ET A STEPANAKERT.
15/07/2004 - MSF SE RETIRE DE SON PROGRAMME "ENFANTS EN SITUATION DIFFICILE"
15/07/2004 - LE CDCA ASSIGNE LE CONSUL GÉNÉRAL DE TURQUIE À PARIS
15/07/2004 - PROPOSITION DE LOI SUR LE NÉGATIONNISME DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN
15/07/2004 - COMMUNIQUÉ DE PHILIPPE PEMEZEC, DÉPUTÉ
01/07/2004 - PROPOSITIONS DE LOI SUR LA NÉGATION DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN
09/06/2004 - La F.R.A. Europe Occidentale a tenu son 68ème congrès les 4-5 et 6 juin à Paris.
19/05/2004 - ELECTIONS EUROPEENNES: LES TETES DE LISTES S'EXPRIMENT DEVANT LA COMMUNAUTE ARMENIENNE
19/05/2004 - OUVERTURE DU SITE DE L'EGLISE APOSTOLIQUE ARMÉNIENNE
10/05/2004 - 74e SYNODE DE L'UNION DES EGLISES EVANGÉLIQUES DE FRANCE
10/05/2004 - Info du Collectif VAN : Dimanche 9 Mai
23/03/2004 - APPEL A DOCUMENTS A PUBLIER
19/02/2004 - CONFÉRENCE MONDIALE À EREVAN DE L'UNION MONDIALE ARMÉNIENNE
18/02/2004 - APPEL A PROPOSITIONS DANS LE CADRE DE L'ELARGISSEMENT DE L'UE
18/02/2004 - VOLTE-FACE DE LA COMMISSION AU SUJET DU BLOCUS TURC?
18/02/2004 - RESSOURCES INTERNET SUR LA TURQUIE ET L'UNION EUROPEENNE
09/02/2004 - FECONDATION IN VITRO EN ARMENIE
05/02/2004 - "MÈRE ARMÉNIE" EN VHS
02/02/2004 - AFFAIRE D'EXPULSION D'UN COMPAGNON D'EMMAÜS
28/01/2004 - LETTRE OUVERTE DU CRDA À L'ASSOCIATION ELELE-MCT
26/01/2004 - LA CONSPIRATION DU SILENCE
23/01/2004 - REPONSE A L'AGRESSION DACHNAK
23/01/2004 - PARTI RAMGAVAR: APRÈS LA RÉCUPÉRATION, LE MENSONGE
21/01/2004 - Forum Emploi & Avenir 2004
19/01/2004 - LE PARTI RAMGAVAR S'EXERCE À LA RÉCUPÉRATION POLITIQUE
07/01/2004 - LETTRE OUVERTE DE L'ADL À ARTE
07/01/2004 - NÉGATIONNISME SUR ARTE


Communiqué lié à un événement de l'agenda
01/12/2004 - ADHESION DE LA TURQUIE : PHILIPPE PEMEZEC ET LES PARLEMENTAIRES UMP ET UDF SE FELICITENT QUE LE DERNIER MOT SOIT LAISSE AUX FRANÇAIS
15/11/2004 - LES DÉPUTÉS FRANÇAIS VOTENT DANS LA RUE
07/10/2004 - LETTRE OUVERTE AUX ARMÉNIENS DE MARSEILLE
15/07/2004 - PROFONDE INDIGNATION À L'OCCASION DE LA VISITE OFFICIELLE EN FRANCE DU PREMIER MINISTRE TURC DE LA COMUNAUTÉ ARMÉNIENNE DE MARSEILLE
14/07/2004 - MANIFESTATION À PARIS A L'OCCASION DE LA VISITE DU PREMIER MINISTRE TURC EN FRANCE
16/06/2004 - 7ème édition du tournoi "SPORT - FOI - ARMENITE"
09/06/2004 - LES FRANÇAIS D’ORIGINE ARMENIENNE APPELLENT A MANIFESTER LE SAMEDI 12 JUIN 2004 VERS L’ELYSEE
08/06/2004 - STAND D'INFORMATION & DE PROTESTATION DU COLLECTIF VAN


 

Méthode d'apprentissage de la langue arménienne chez soi en 50 heures(01/12/2004)
Manuel d'Arménien occidental pour les non-armenophones de Mme Hilda Kalfayan-Panossian. Une méthode audio-visuelle, novatrice et radicale pour apprendre à parler, lire et écrire l'arménien chez soi en 50 heures. Faites-en cadeau à vos enfants et petis-enfants qui vont présenter l'arménien au Bac. Faites-en cadeau à vos amis francophones qui veulent apprendre l'arménien. 3 volumes en couleur + 1 coffret de 4 cassette audio comprenant 2 heures d'enregistrement pour 95 euros (frais d'expédition compris).
Association Machtotz, Tel. : 01 47 50 97 51
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DEPART DE MARSEILLE ET FOS SUR MER DE GROUPAGES DE MARCHANDISES A DESTINATION DE EREVAN ET GYUMRI(15/09/2004)
Sagatrans Marseille propose ses services pour le groupage de marchandises par voie de mer, à destination d'Erevan et Gyumri. Humanitaire, particuliers et commercial. Rens. : SAGATRANS MARSEILLE, 30 avenue Robert Schuman BP 1 - 13471 MARSEILLE Cedex, Tél. 04 91 13 27 40, Fax 04 91 91 00 81.

Au travers de son activité maritime, en tant que commissionnaire de transport, SAGATRANS MARSEILLE a mis en place un SERVICE DE GROUPAGE EXPORT vers EREVAN ET GUMRI.
En effet, depuis plusieurs années, nous travaillons cette destination uniquement en conteneurs 20 et 40 pieds DRY, mais aucun groupage de marchandise n‚était envisageable avant cela. A présent , il devient possible d‚envoyer cartons, palettes, caisses, et colis divers.
Ces envois peuvent se faire sous le couvert d‚une association dans un cadre humanitaire, mais aussi dans un cadre commercial, et enfin particulier.
Nous sommes en mesure de vous proposer 1 départ par mois, en collaboration avec la CMN INTERNATIONAL (compagnie maritime très familiarisée avec cette destination pour sa forte collaboration aux actions humanitaires depuis 1989).
Le fret est livré ou enlevé par nos services, stocké en entrepôt, empoté dans un conteneur, et mis à bord navire. La douane export est directement assurée par nos soins, ainsi que l‚établissement des connaissements maritimes.
Le transit time est de 24 jours depuis FOS SUR MER jusqu‚à POTI (Géorgie) et 4-6 jours depuis POTI à EREVAN .
Une fois à Erevan, notre agent , dépote et dégroupe le conteneur, mettant à votre disposition son service douane pour les formalités import de la marchandise.
Pour toute demande de cotation, ou pour tout renseignement sur les prochains départs, n‚hésitez pas à prendre contact avec notre Service Export Mer Noire, qui vous répondra dans les plus brefs délais.
contact : OLIVIER HACCOUN
TEL : 04 91 13 27 40
FAX : 04 91 91 00 81
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T-SHIRT AÏPENKIM PROPOSÉ PAR L'UCJA(15/07/2004)
Qui n'a pas encore son Tee-shirt "Aïpenkim" ?? LE tee-shirt de l'été 2004 !!!
* Tee-shirt 190 gr. avec impresion dans le dos de l'alphabet arménien aux couleurs du drapeau arménien.
* Tailles : L, XL.
* Couleur : Gris chiné.
* Prix : 10 •uros (+ 5 •uros de frais d'envoi par La Poste).
* Commandes, renseignements : emmanuel@ucja.org
* lien web : http://www.ucja.org/article.php?sid=187&&thold=0

infos U.C.J.A. : http://www.ucja.org
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REQUIEM UN REPAS POUR LA MÉMOIRE DE "DIGUINE HASMIG"(15/07/2004)
Pour les anciens danseurs (ses) des Ballets SOSSI : un Requiem suivi d'un repas sont prévus pour la mémoire de Diguine Hasmig".
Faites-vous reconnaître en incrivant à :
KUTNERIAN S.
2, rue du Capt.Lelièvre
45330 MALESHERBES
ou MICHEL GUEMDJIAN
AU 01 39 90 63 089
URGENT
Merci
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DISPONIBILITÉ DU LIVRE CRI D'UN CHRÉTIEN D'ORIENT(15/07/2004)
Le livre "Cri d'un Chrétien d'Orient, face à l'Amérique, Israël et l'intégrisme" est désormais disponible. Avant-propos de Théo Klein. Vous pouvez trouver les détails sur ce livre ainsi qu'un bon de commande à l'adresse : http://editions.sigest.net/page00010004.html
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T-SHIRT "AYPENKIM"(01/07/2004)
Tee-shirt 190 gr. avec impresion dans le dos de l'alphabet arménien aux couleurs du drapeau arménien. Tailles : L, XL.
Couleur : Gris chiné. Prix : 10 •uros (+ 5 •uros de frais d'envoi par La Poste). Commandes ou renseignements : emmanuel@ucja.org.
Site : http://www.ucja.org/article.php?sid=187&&thold=0
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Conference announcement (01/12/2004)
EUROPE’S DIASPORAS & EUROPEAN CITIZENSHIP
Barcelona, 27-28-29 January 2005

Paris, December 13, 2004. Building upon the pioneering work of the Assembly of Cultures of Europe established in 1997 by late Lord Menuhin, the Yehudi Menuhin Foundation and its partners have taken the initiative to launch a debate on the subject at a conference in Barcelona entitled: “Europe’s Diasporas and European Citizenship”.
Europe is a mosaic of peoples and diasporas are a part of it. Jews, Armenians, Roma and many other groups have been European from the start, and have played key roles in Europe’s history and construction, though they have no territory to call their own.
Despite this undisputed European pedigree, diasporas have not yet found a place in EU policy-making: they will, often arbitrarily, be classified as immigrant or indigenous, minority or religion, or simply ignored with sometimes profound consequences.
The conference will explore the place of diasporas in the on-going debate on European Citizenship and on European Integration: does the EU encourage the participation of these naturally transnational communities in the European project, and if so how? Do diasporas identify with European Citizenship, the first non State citizenship, and can they contribute to European integration?
The purpose of the conference is to contribute to the symbolic and practical inclusion of diasporas into the European integration project, by looking at current policies emanating from the European institutions, and by encouraging these communities to contribute more actively and pragmatically to the European project.
The conference will bring together academics, members of diasporas, politicians, and constituencies active in EU policy-making, including individuals from European Diasporas, to discuss the participation of diaspora groups in the European project and the formulation of the European Citizenship. The conference is expected, inter alia, to produce a “Declaration of Barcelona”, to be presented to the Committee for Culture and Education at the European Parliament.
Speakers include:
Michel Bruneau, Director of Research, CNRS, University of Bordeaux
Alain Brun, European Commission, Head of Unit, DG Justice & Home Affairs (tbc)
Pascale Charhon, General Director, CEJI (Centre Européen Juif d’Information)
Carlos Closa, University of Zaragoza, Dept. of Political Sciences, lawyer in European Citizenship issues
Enrique Barón Crespo, Member of the European Parliament and President of the IYMF
Ramon Flecha, Professor of Sociology, University of Barcelona
Dr Marisol Garcia, Deputy Director CISC, University of Barcelona 
Alvaro Gil-Robles, Council of Europe – Commissioner for Human Rights (tbc)
Michelle Guillon, Emeritus Professor, University of Poitiers, member of Migrinter
Ian Harden, Head of the Legal Department, European Ombudsman (tbc)  
Imre Kertesz, writer, Hungary, Nobel Prize of Literature (tbc)
Jean Denise Lambert, Member of the European Parliament (tbc)
Claire Mouradian, Director of Research, CNRS, Centre of Studies of the Russian, Soviet World & post-Soviet
Simon-Pierre Nothomb, Secretary General of The Europeans in the World
Dr. Eva Østergaard-Nielsen, Autonomous University of Barcelona, Grup de Recerca Sobre Migracions (GRM)
Prof. Georges Prevelakis, Université de Paris – I & Institut d’études politiques de Paris (tbc)
Juan de Dios Ramírez-Heredia, President Union Romani, Barcelona
Nicolas Tavitian, Director European Programmes, AGBU & project manager, IYMF
Tony Venables, Director ECAS
Alain Viaut, CNRS Research Fellow, MITI/TIDE Laboratory: Territoriality and Identity in the European Domain, University of Bordeaux III
The conference will open:
Pasqual Maragall, President of the Generalitat of Catalunya, &
Rector Juan Tugores, Rector of the University of Barcelona 
Venue:
European Parliament Office in Barcelona,
Paseo de Gracia 90,
08008 – Barcelona
tel : +34 93 272 20 44
Registration :
Registration is free, however participants have to register, as places are limited. 
Please contact Eleni Efstathiou at +32 (0)2 673 35 04, or by email at finances@menuhin-foundation.com, to receive your registration form.
Language:
The main language of the conference will be English, with interpretations in French and Spanish (and vice versa for the speakers who do not speak English) (tbc).

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THE NEW TURKISH PENAL CODE WOULD CRIMINALIZE RECOGNITION OF THE ARMENIAN GENOCIDE(03/10/2004)
The European Armenian Federation calls on the European Commission to end its silence in the face Turkey's campaign of denial
PRESS RELEASE.BRUSSELS, BELGIUM - Following its recent attempts to criminalize adultery, the Turkish government is now trying to place several articles in the provisional penal code that threaten freedom of speech, including, notably, criminal sanctions against those who recognize or otherwise affirm the facts of the Armenian Genocide.
The European Armenian Federation condemns article 306 of the new Turkish penal code. This provision threatens authors with jail sentences over statements, that are construed by government officials to undermine Turkish "national interests". Examples of so-called offensive statements listed in the provisional law include, "The Turkish Army must withdraw from Cyprus" and "Armenians endured a genocide during the Ottoman era." Some parliamentarians introduced an amendment, which would mandate sanctions against authors and individuals, if it is determined that their statements are motivated by "material interests." The provision gives no legal justification for the law, which remains fundamentally incompatible with the European values of free expression. The European Commission scarcely reacted when the Turkish Ministry of Education brought genocide denial into the classroom, by institutionalizing it in the curriculum. A coalition of European NGOs expressed its concern about the denialist curriculum and called for the suspension of EC grants to the Turkish educational system. The European Parliament also expressed its concern in the Oostlander report on the Turkish application for EU membership.

"Today, far from repenting for the Genocide, Turkey now wants to include denial of this crime in its penal code. Clearly, the indifference of the European Commission is partially responsible for the hardening of the Turkish position on this issue", said Hilda Tchoboian, Chairperson of the European Armenian Federation. "Prime Minister Erdogan's about-face on the adultery issue will simply be a media ploy if Europe does not demand that Ankara grant full freedom of speech to its citizens. We call on political parties, governments, and human rights organizations to urge the European Commission to call for justice for the Armenian Genocide. It is unthinkable that the Commission would not consider Turkey's denialist position a key obstacle to the initiation of preliminary talks," added Tchoboian."Whether they are in favor of a European Turkey, or whether they are against its accession, the Union's democrats cannot tolerate these attacks on the freedom of press and thought that have free reign in Turkey. It is time for the European Union to call on Turkey to recognize the Armenian Genocide," concluded Federation's chairperson.
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LEADING EUROPEAN ELECTORAL CANDIDATES MEET WITH ARMENIAN COMMUNITY(19/05/2004)
Lyon, France - On May 9th, the leading candidates for the European Parliament elections from the southeast region of France addressed the topic of Turkey‚s accession to the European Union during a Europe Day event organized by the Armenian National Committee of France and the Armenian Revolutionary Federation.

Speaking at the event held at the Bourse du Travail in Lyon were Thierry Cornillet (Union of French Democrats), Gérard Benhamias (Greens), and Patrick Louis (Union for France). The debate was moderated by France Inter Radio journalist Frederic Bourgade, with participation of Franck Bianchieri from Think Tank Europe 2002 and Hilda Tchoboian from the European Armenian Federation. Absent due to the launching of their parties‚ electoral campaigns, Françoise Grossetête (Union for the Presidential Majority) and Michel Rocard (Socialist Party) issued filmed statements.

Franck Bianchieri commented on the growing concern and opposition to Turkey‚ s accession that he noticed during the debates he moderated in 100 European cities. Before an attentive audience of more than a thousand attendees, Thierry Cornillet and Patrick Louis declared their official opposition to Turkey‚s accession for geographical, cultural and demographic reasons, promising to uphold this position when they are elected to the European Parliament. Likewise, Françoise Grossetête, whose party recently made a dramatic shift in position on the issue, favored a privileged partnership status for Turkey. From the left, Gérard Benhamias from the Greens party stated that in his opinion we should quickly integrate Turkey and that we should trust the Turkish democrats to improve the Human Rights situation as well as recognize the Armenian Genocide, which should result from the country's democratisation.

Expressing his viewpoint, Michel Rocard discussed the strategic importance of Turkish accession because of Turkey‚s ethnic and cultural links with Turkish-speaking countries of central Asia that have oil reserves from which Europe could benefit; according to him, the recognition of the Armenian Genocide would naturally come when Turkey would feel „ridicule‰ for its denial.

Hilda Tchoboian recalled that it is since the European Parliament began the examination of Turkey‚s candidacy in 2000 that it started to consider the genocide and blockade issues, at the urging of the European Armenian Federation. Recalling the Morillon and Lamassoure reports, she denounced the inconsistencies between the declaration of parties opposed to Turkish accession and their refusal to speak firmly and truthfully to Turkey in the European Parliament annual reports.

Regarding the positions of the Left, Tchoboian refuted the exemplary nature of Turkey‚s accession for the Muslim world, because of Turkey‚s poor relations with its Arab neighbours. She also denounced the argument of secularism, which in Turkey is not based on plurality and on the separation of religion and State, but on the Turkish State‚s protection of the Muslim religion, which became the majority religion after the extermination of Turkey's non-Muslim citizens.

"If Europe does not require Turkey to adhere to its values as a pre-condition to its accession, Europe will be forced to integrate Turkey's denialist values, and to give free rein to the denial of other genocides,‰ affirmed the Chairperson of the European Armenian Federation.

She emphasized that beyond a formal recognition, Europe must bring about Genocide reparations, requiring in particular that Turkey give to Armenia and to Armenian people guarantees of security. „Turkey must promise to abolish its aggressive policy towards Armenia; this policy is not the act of a regime, but rather follows from a State doctrine that has continued under military, civil and Islamist regimes,‰ concluded Tchoboian.

Concluding the first portion of the event, Georges Kepenekian declared that Armenians would remain watchful, and would not give parties carte blanche regarding matters that remain at the centre of attention for European citizens. The second portion of the event included a concert by the band Bratsch.

EUROPEAN ARMENIAN FEDERATION
for Justice and Democracy
Avenue de la Renaissance 10
B - 1000 BRUXELLES
Tel./Fax : +32 (0) 2 732 70 27
E-mail : contact@eafjd.org
Web : http://www.eafjd.org
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The Armenian Community in Sweden paid homage to the memory of victims of the Armenian Genocide of 1915(10/05/2004)
Stockholm, 02/05/04 - On April 24, 2004 in Uppsala, Sweden the Armenian Community of Sweden and many foreign representatives paid homage to the memory of the victims of Armenian Genocide. Many came to Uppsala from far cities to take part in the commemoration soiree, organized by the Union of Armenian Associations in Sweden, Swedish Armenian organizations and the Swedish Church. The commemoration ceremony took place in the main church of Uppsala.
The bells of this wonderful church rang to the memory of the victims of the Armenian genocide and the Armenian flag fluttered over Uppsala from the eminent highness of the church. The anthem of the Republic of Armenia was performed and the service was given to the repose of victims. The service was followed by a concert. The public admired the recitals of Arpine Zakhinian with the piano accompaniment of Lilit Soukiassian, the performances of Karine Sedrakian, Karine Gevrogyan, Swedish singer Annette Taranton and the duduk of Hayk Hakobian. Sting Lundstrom the Swedish poet recited his poems dedicated to Armenian people, and Jan Gustavson performed the Armenian traditional song “Krunk” on his trumpet.
Goran Gunner, professor at Faculty of Baptist Theology in Stockholm and honored worker at the research department of the Swedish Church, author of the book ”Nostalgia for Ararat” reminded the public of the bitter historical truth and the wishes of the Armenian people aspiring to justice.
Garo Hakopian the chairman of the Union of Armenian Associations in Sweden and Assembly of Armenians of Europe made a speech on the subject “the present and the past”. He noted “to forget the past means not to see the present, not to see the present means not to have future. We believe that our people, in spite of all difficulties will create brighter future. “

Union of Armenian Associations in Sweden
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AMNESIE INTERNATIONALE(09/02/2004)
"Je voudrais regarder l'avenir et pouvoir pardonner un jour. Encore faut-il que quelqu'un me demande pardon", regrettait un jeune Tutsi dans un document télévisé.

Qu'il s'agisse du génocide d'un million et demi d'Arméniens sous l'empire Ottoman entre 1915 et 1918, ou celui des peuples Juifs, Tsiganess, cambodgiens et rwandais qui ont ponctué de manière dramatique le XXème siècle, ces crimes contre l'humanité restent une plaie béante dans la conscience universelle.
L'amnésie collective interdit tout travail de mémoire. Elle peut ainsi concourir à une potentielle reproduction de l'Histoire, où le destin des hommes s'efface aux regards des intérêts politiques et économiques.
Dans ce contexte, "Amnésie Internationale" inscrit sa démarche autour de trois grands axes : le travail de mémoire, acte nécessaire pour les rescapés et les générations issues de ces tragédies, la résistance face aux négationnisme et la prévention de ces actes barbares, pour que l'Histoire ne se répète plus.
Porteuse d'espoir et résolument tournée vers l'avenir, cette manifestation se veut ouverte à toutes les contributions empreintes de paix et de tolérance, dans le respect de la démocratie, au-delà des clivages politiques, ethniques et religieux.
Initiative novatrice de la Jeunesse Arménienne de France, cette journée-évènement a constitué une première dans l'Hexagone Forte du succès de la première édition, qui avait rassemblé près de 4000 personnes le 10 février 2001 au Dock des Suds, la deuxième édition s'annonce plus forte et plus dense en témoignages, participation et échanges.
"Amnésie Internationale" vise cette fois un objectif principal : opposer aux négationnismes en tous genres un acte de résistance fort, par le biais de rencontres et de débats réunissant de nombreux intellectuels, journalistes et personnalités du monde culturel, mais aussi à travers des expositions et des concerts de soutien auxquels de nombreux artistes participeront. Une Cité du Livre ainsi que des stands mis en place par les communautés invitées viendront encore enrichir cette journée.
A la fois espace-forum et lieu culturel incontournable de Marseille, le Dock des Suds, qui accueille cette année encore "Amnésie Internationale" reste fidèle à son esprit : mettre en valeur les multiples expressions artistiques et culturelles qui composent la cité phocéenne.
Rendez-vous incontournable, "Amnésie Internationale II" s'adresse à tous ceux qui dénoncent le diktat des intérêts économiques et politiques dans le monde, au détriment de la vie des hommes.


JAF Marseille - 47 avenue de Toulon - 13000 MARSEILLE
Tél. / Fax : 04 91 802 820
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MOBILISATION CONTRE "CETTE" TURQUIE EN EUROPE(04/02/2004)
Mobilisation exceptionnelle de la communauté arménienne Contre "cette" Turquie dans l’Europe
L’UMP, le PS et l’UDF se positionnent à la veille d'échéances électorales
Près de 1 800 personnes, pour une salle d'une capacité de 800, ont assisté dimanche 1er février 2004, au Palais des Congrès de Paris, à la réunion publique organisée par le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) contre "cette" Turquie dans l'Union Européenne. Cette forte mobilisation est la preuve, s’il en fallait une, de l’exaspération et de la détermination des citoyens français d'origine arménienne et de leurs nombreux amis face à une Turquie génocidaire et négationniste.
Trois grandes formations politiques françaises (UMP, Parti Socialiste et UDF) avaient répondu présents ainsi que de nombreux élus locaux dont le Président du Conseil Régional Jean-Paul Huchon*.
Après une introduction ferme et déterminée de Charles Aznavour*, Roger Karoutchi (sénateur et président du groupe UMP du Conseil Régional d’Ile-de-France), remplaçant Jean-François Copé retenu à Matignon, a exprimé la nécessité pour la Turquie de reconnaître le génocide arménien pour envisager d'intégrer l'Union Européenne même s'il a convenu que ce débat n'était pas tranché dans son parti.
Harlem Désir (député européen, PS) et André Santini (député maire d’Issy-les-Moulineaux, UDF) ont présenté les engagements de leur parti respectif qui intègrent le respect des conditions fixées par la résolution de juin 1987 concernant une "solution politique pour le problème arménien", répondant ainsi aux souhaits des Français d'origine arménienne.
L’historien israélien Yaïr Auron et le psychanalyste et écrivain Gérard Miller, grands témoins du CDCA, ont souligné la valeur éthique et morale de l'engagement des hommes politiques dans cette cause et leur responsabilité historique vis-à-vis du peuple arménien mais aussi du peuple turc pour lui permettre de faire la lumière sur son passé.
Au terme de ce débat, animé par Agnès Vahramian, grand reporter France 2 et Michael Cazarian, délégué national aux affaires européennes du CDCA, les trois représentants politiques ont signé un appel* et se sont engagés à le faire signer dans leur parti respectif. Cet appel sera envoyé dans les prochains jours à l’ensemble des parlementaires ainsi qu’aux députés européens français.
En concluant, le Comité de Défense de la Cause Arménienne a tenu à remercier toutes les personnes qui se sont déplacées, ainsi que les organisations et associations qui ont soutenu cet évènement : « Cette mobilisation ne doit pas en rester là et devra se poursuivre jusqu'en décembre 2004 et principalement lors des commémorations du 89° anniversaire du génocide arménien perpétré par la Turquie, organisées en avril prochain par le Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF). Pour qu’enfin justice soit rendue au peuple arménien par la Turquie, l'Europe et la France ne doivent pas céder aux pressions économiques et médiatiques orchestrées par "cette" Turquie négationniste et génocidaire» a déclaré Harout Mardirossian, président du CDCA.

Disponibles sur le site www.cdca.asso.fr :
Liste des personnalités présentes, intervention de Charles Aznavour et texte de l'appel
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DÉCLARATION DU COLLECTIF 2015(01/12/2004)
Communiqué de presse
Paris, le 1er Décembre 2004
CANDIDATURE DE LA TURQUIE À L'UNION EUROPÉENNE
LA DIASPORA ARMÉNIENNE DEMANDE RÉPARATION
DÉCLARATION DU COLLECTIF 2015 : réparation
constitué à Paris le 25 novembre 2004
Face au projet d’élargissement à la Turquie de l’Union européenne, et face à l’occultation des obligations morales et matérielles qui découlent du génocide commis contre les Arméniens en Turquie, les adhérents à la présente déclaration, réunis à l’appel de l’Organisation terre et culture le 25 novembre 2004, constituent le Collectif 2015 : réparation.
Ce Collectif se donne pour objectif d’agir pour que soit reposée dans toute sa dimension la Question arménienne :
1. Les victimes et survivants du génocide avaient une patrie : ils en ont été chassés.
2. L’État turc doit aux Arméniens réparation. Cette réparation est définie par le préjudice causé. Elle comprend notamment :
• La valeur des vies humaines perdues,
• Le préjudice résultant des mesures de dénationalisation (privation des droits civiques et politiques),
• Le préjudice moral subi par les rescapés et leurs descendants,
• La restitution des Biens nationaux confisqués et la réhabilitation des monuments,
• Le dédommagement pour les biens privés spoliés, en particulier fonciers et immobiliers,
• La restitution des avoirs et placements bancaires.
Dans cette perspective le Collectif 2015 : réparation :
1. Décide de préparer un Livre blanc, conçu comme un outil juridique et politique destiné à permettre aux Arméniens de faire valoir leurs demandes. Sa rédaction sera confiée à un comité d’experts qui s’adressera aux organisations et institutions compétentes de la diaspora et de la République d’Arménie en vue d’une collaboration.
2. Juge indispensable la mise en place d’une structure ad hoc représentative, habilitée à formuler toute demande de réparations, et à employer le produit de toute indemnisation à la réparation des dommages et préjudices causés.
3. Appelle les institutions européennes à considérer le caractère incontournable de la réparation due aux Arméniens.
4. En appelle à la conscience du peuple turc, pour qu’il reparcoure l’histoire, et reconnaisse au peuple arménien la place qui était la sienne à ses côtés, dans une fraternité toujours possible.

Contact : collectif2015@otc-france.org
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ELARGISSEMENT DE L'UNION EUROPÉENNE : NON AU CHANTAGE TURC(01/12/2004)
Communiqué de presse – 01/12/2004 – 11h

Le 17 décembre 2004, l’Europe se prépare à prendre position sur l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Turquie. Dans son rapport du 6 octobre, la Commission, si elle se prononce pour l’ouverture des négociations, demande également à la Turquie de poursuivre ses réformes. Au lieu de se placer dans la position du candidat qui cherche à se mettre en conformité, la Turquie, comme à son habitude, renverse les rôles et se livre désormais à un odieux chantage.
Sur la reconnaissance de Chypre, tout d’abord, le ministre turc des Affaires étrangères, Abdullah Gül a indiqué le 30 novembre : « Nous avons des attentes. Nous envisagerons cette question lorsque nos attentes auront été satisfaites, lorsqu'une décision sera prise et lorsque les négociations pour l'adhésion commenceront. L'Union européenne doit satisfaire à ses obligations ». En d’autres termes, la Turquie ne reconnaîtra l’existence d’un des Etats membres de l’Union qu’après une éventuelle adhésion. « Ceci est un bel exemple de solidarité européenne et de défense de l’acquis communautaire en matière de politique étrangère » a ironisé un représentant de la communauté chypriote en France, le 28 novembre dernier lors d’une réunion publique à Paris.
Sur les droits de l’Homme ensuite, le Ministère de la Justice turc vient d’indiquer que les dirigeants kurdes récemment libérés, dont la militante des droits de l’Homme et lauréate du prix Sakharov du Parlement européen, Leyla Zana, seront rejugés par une Cour spéciale Pénale au mois de janvier 2005, ceci alors que ce procès était originellement prévu début décembre. En outre, s’agissant de  la question des minorités, le groupe majoritaire de l’AKP de l’Assemblée Nationale vient de déposer deux projets de loi dont l’examen a été annoncé pour janvier. Le premier revient sur les acquis de la diffusion de médias en langue kurde, l’autre limite les droits des femmes en matière d’accès au système de santé. « En clair, le Ministère de la justice turc lie le sort de Leyla Zana et de ses compatriotes à la décision de Bruxelles et pourrait les renvoyer en prison en cas de report de l’ouverture des négociations d’adhésion, ce qui constitue un chantage ignoble devant lequel des personnalités comme MM Rocard, Cohn Bendit ou Lellouche ont déjà cédé », s’indigne Varoujan Sirapian de l’ADL Ramgavar. « L’Union européenne ne doit pas faire confiance à un Etat qui manipule ainsi la vérité et cherche sur chaque condition qui lui a été fixée à manœuvrer pour ne remplir que la moitié de son contrat. »
S’agissant du blocus exercé à l’encontre de la République d’Arménie, le gouvernement turc, en désaccord avec l’OSCE, le Conseil de l’Europe et le Parlement européen a décidé de soutenir une résolution de l’Azerbaïdjan à l’ONU lui permettant l’usage de la force si nécessaire pour résoudre le problème du Haut-Karabakh. Le Premier Ministre turc M. R.T. Erdogan a ainsi indiqué « qu’il fallait que l’Arménie cesse toute revendication de reconnaissance de soi-disant génocide arménien si elle souhaitait voir la position turque changer à son égard ». Alors que le rapport de la Commission européenne publié le 6 octobre dernier indique que la levée du blocus à l’encontre de l’Arménie est une condition préalable à l’ouverture des négociations, la Turquie exploite cette condition pour en faire une menace en cas d’échec.
« Cette attitude belliciste met bien en relief que la Turquie n’est pas neutre dans sa relation avec l’Arménie. L’Europe doit être beaucoup plus exigeante avec elle si elle ne souhaite pas être entraîné dans des conflits régionaux » déclare M. Harout Mardirossian du Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA).
Enfin, s’agissant de la position de la France à l’égard de la nécessaire reconnaissance du génocide arménien de 1915, la Turquie passe désormais des menaces verbales sur les parlementaires aux menaces physiques sur les Français d’origine arménienne promettant la montée d’affrontements communautaires en cas de report de l’ouverture des négociations. Le passage à tabac dont ont été victimes à Valence des militants arméniens qui faisaient signer des pétitions en faveur de la reconnaissance de ce génocide en est le meilleur exemple.
« Cet acte raciste et inqualifiable est unanimement condamné par la communauté arménienne. Il n'est que le début de l'expression du danger turc, qui vise par ces provocations à empêcher que la France, par la voix de Jacques Chirac, ne s’oppose à l’ouverture des négociations tant que la Turquie n’aura pas reconnu le génocide arménien comme le stipule une loi de la République. Au moment même où les Présidents des groupes politiques de l’Assemblée Nationale doivent se rendre en Turquie, après que 265 députés se soient prononcés le 17 novembre 2004 contre l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Turquie, alors que l’opinion publique est à plus de 75% défavorable à la perspective de cette adhésion avec un Etat négationniste et génocidaire, nous attendons du Président de l’Assemblée Nationale et du Président de la République  qu’ils soient fidèles à la parole de la France donnée le 29 janvier 2001. Nous attendons que la reconnaissance du génocide arménien soit considérée comme un préalable à l’ouverture des négociations. La mémoire du peuple arménien doit être respectée » a solennellement  déclaré Mourad Papazian, Président de la FRA Dachnaktsoutioun pour l’Europe Occidentale.
Ces organisations comptent alerter encore et toujours l’opinion publique sur ce chantage inadmissible exercée par la Turquie à l’égard d’Etat souverains, de pays membres de l’Union et de citoyens français. Aussi elles appellent pour la journée du 17 décembre 2004 à un grand rassemblement européen à Bruxelles, au moment même où les 25 prendront leur décision.
L’Europe ne doit pas reculer devant le chantage permanent de la Turquie.

Paris, le 1 décembre 2004
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JACQUES CHIRAC À MARSEILLE : LES ARMÉNIENS EN COLÈRE(14/11/2004)
Communiqué du Comité de Défense de la Cause Arménienne Marseille Provence
Dimanche 14 novembre 2004 - 18h

A l'occasion de la visite à Marseille du Président Jacques Chirac pour l'inauguration de la bibliothèque municipale à vocation régionale « l'Alcazar », une vingtaine de manifestants français d'origine arménienne se sont réunis dans le but d'interpeller le président de la République Jacques Chirac sur sa position concernant la candidature de la Turquie à l'Union européenne. Dans la matinée, le président avait déclaré que l'adhésion éventuelle de la Turquie constituait "une chance extraordinaire pour l'Europe de se renforcer".
Les manifestants brandissaient des pancartes dénonçant le négationnisme de la Turquie sur la réalité du génocide arménien. Immédiatement, les forces de l'ordre sont intervenues.
Des responsables du Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) Marseille Provence présents, sur les lieux, ont été choqué par la violence de l'intervention de la Police. « La police est intervenue avec une violence disproportionnée, les manifestants pacifistes ont été brutalisés. Cette réaction de la police me choque au plus haut point.» a déclaré Vartan Arzoumanian, président du Comité de Défense de la Cause Arménienne Marseille Provence.
Alors qu‚une manifestante a été agressée verbalement (crachats et insultes) et physiquement par un individu se réclamant d'origine turque, la police n‚est pas intervenue, préférant amener les manifestants au commissariat le plus proche. Le Comité de Défense de la Cause Arménienne condamne avec la plus grande fermeté cet acte.
Jacques Chirac s'apprête au Conseil européen du 17 décembre prochain à donner un avis favorable à l‚ouverture des négociations d‚adhésion de la Turquie à l'Union européenne, la communauté arménienne de France est inquiète.
« Nous ne pouvons accepter que l'Europe ouvre des négociations d'adhésion avec un pays négationniste. Jacques Chirac doit avoir le courage politique de repousser l'ouverture des négociations, tant que la Turquie ne reconnaitra pas le génocide arménien de 1915 » a estimé Vartan Arzoumanian.
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RETRAITE NATIONALE DE JEUNES 2004(10/11/2004)
Retraite nationale de Jeunes 2004 : c'était TOV !!
C'est dans le cadre merveilleux d'un petit village drômois que 110 jeunes de l'U.C.J.A. se sont retrouvés les 6 et 7 novembre, pour vivre ensemble des moments exceptionnels !
Cette année, c'est le comédien et metteur en scène marseillais Olivier Arnéra qui nous a invité à réfléchir sur le thème : "Sel, sucre, poivre de la terre...quelle est ma saveur ?!"
Au travers de témoignages personnels, d'explications "théâtrales" de textes bibliques, et de mots hébreux, il nous a montré comment faire "sortir le sel de la salière" pour "donner du goût à ce(ux) qui nous entoure(nt)" !!...plus d'infos dans quelques jours avec un compte-rendu détaillé de nos rencontres.
Nous avons eu également l'occasion de vivre notre première Retraite U.C.J.A. "Européenne", en accueillant parmi nous 14 jeunes de l'église évangélique arménienne de Bruxelles, accompagnés par le pasteur Sarkis Pachayan et son épouse Nicole, et quelques jeunes d'Allemagne et d'Angleterre !
lien direct : http://www.ucja.org/article.php?sid=217&thold=0
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ERDOGAN ET LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN, RÉACTION DE LA COMMUNAUTÉ ARMÉNIENNE DE FRANCE(27/10/2004)
La FRA Dachnaktsoutioun (Parti Socialiste arménien), l’ADL Ramgavar (Parti Arménien Démocrate Libéral) et le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) réagissent aux propos tenus aujourd’hui par le premier ministre turc R.T. Erdogan à la conférence de presse au siège de l’OCDE.
« Si la Turquie ‘n’a pas de problème au sujet du génocide arménien’, pourquoi cette dernière a t-elle déployé autant d’énergie et de pression pour empêcher la reconnaissance par la France du génocide arménien ? » a déclaré Vartan Arzoumanian du Comité de Défense de la Cause Arménienne ; « On ne peut pas accepter d’entendre de tels propos, cela est intolérable. La Turquie n’a pas de problème avec le génocide arménien, qu’elle le reconnaisse et que des réparations soient engagées » a conclu Vartan Arzoumanian.
Mourad Papazian pour la FRA Dachnaktsoutioun considère pour sa part que « la Turquie veut étouffer le vrai problème et tente de séduire l’opinion publique avec des mensonges. Les archives ouvertes aux chercheurs ne couvrent pas la période de 1914 à 1917 ; nombreux sont les historiens qui ont souhaité travailler sur le sujet en Turquie, sans succès. » Pour Mourad Papazian, « Monsieur Erdogan veut nous montrer une vitrine et une image présentable de son pays, mais nous ne sommes pas dupes. »
« Les propos du premier ministre turc nous confortent dans notre démarche auprès de Jacques Chirac auquel nous avons adressé un appel solennel lui demandant de nous entendre et de se prononcer pour le report des négociations d’adhésion. » a conclu Jean Sirapian de l’ADL Ramgavar.
Ces trois organisations appellent à manifester le 17 novembre 2004 devant l’Assemblée Nationale et le 17 décembre 2004 à Bruxelles à l’occasion du Conseil Européen pour rappeler que la reconnaissance du génocide arménien est une condition à l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Turquie.
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Procès contre le Consul Général de Turquie à Paris et la société Wanadoo : délibéré fixé au 15 novembre 2004 (13/10/2004)
Le Comité de Défense de la Cause Arménienne informe que le procès qu’il a engagé avec ses conseils Maîtres Arapian, Tavitian et Jouanneau contre le Consul Général de Turquie à Paris M. Aydin Sezgin s’est déroulé ce 11 octobre 2004 de 15h15 à 19h00 devant la 17ème chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris.
Après avoir écouté les plaidoiries des avocats du CDCA, du Consul de Turquie, de Wanadoo-France Télécom, ainsi que l’avis du Procureur de la République, le tribunal a mis sa décision en délibéré au lundi 15 novembre 2004.
« Nous attendons avec sérénité la décision de la 17ème chambre du TGI de Paris » a déclaré Harout Mardirossian, président du CDCA à la sortie de l’audience. « Nous notons que ni la partie adverse, ni le procureur de la République n’ont contesté la réalité des faits : le site Internet du Consul Général de Turquie relève bien du négationnisme. Les débats nous ont renforcé dans la conviction que nous avons eu raison d’engager ce procès. Rien n’est acquis, mais en tant que citoyens français, nous avons confiance dans la justice de notre pays. » a conclu Harout Mardirossian.

Paris, le 12 octobre 2004
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50 PARLEMENTAIRES UMP ET UDF DEMANDENT A ETRE REÇUS PAR JACQUES CHIRAC SUR LA QUESTION DE L'ENTREE DE LA TURQUIE EN EUROPE(07/10/2004)
Organisés en groupe de réflexion, 50 parlementaires de l’UMP et de l’UDF, se sont réunis aujourd’hui à l’Assemblée nationale afin d’afficher leur unité contre l’entrée de la Turquie dans l’Europe.
Fort du soutien des Français, qui se déclarent majoritairement hostiles à l’entrée de la Turquie, ces parlementaires souhaitent que le gouvernement s’engage fermement sur un débat à l’Assemblée nationale avant le 17 décembre, date du sommet de Bruxelles et demandent à être reçus par le Président de la République avant cette échéance.
« Il faut rappeler qu’avec près de 100 millions d’habitants, la Turquie deviendra l’un des Etats les plus importants de l’UE et compterait plus de représentants au Parlement européen que la France ou que l’Allemagne. Or géographiquement, la Turquie n’appartient pas au continent européen. De plus, sa conflictualité la place au cœur de nombreux contentieux avec ses voisins : Irak, Syrie, Chypre, Kurdistan - sans oublier qu’elle n’a toujours pas reconnu le génocide arménien… Bref, l’entrée de la Turquie dans l’Europe serait une erreur historique et la liste des arguments pour la repousser est longue.
En revanche, les 50 parlementaires sont convaincus qu’il est indispensable de mettre en place un partenariat privilégié et notamment économique avec les pays de l’arc méditerranéen, car d’autres pays, du Maroc au Liban, ont aussi vocation à intégrer ce nouveau type de coopération rapprochée.
C’est un débat trop important pour que la représentation nationale ne soit pas consultée ».

Philippe PEMEZEC – Hauts-de-Seine
Yvan LACHAUD – Gard
Thierry MARIANI – Vaucluse
Etienne MOURRUT – Gard
Léon VACHET - Bouches du Rhône
Marc LE FUR – Côte d’Armor
Christian PHILIP – Rhône
Patrick LABAUNE – Drôme
Daniel GARRIGUE – Dordogne
Jean Sébastien VIALATTE– Var
Axel PONIATOWSKI– Val d’Oise
Jean DIONIS DU SEJOUR– Lot et Garonne
Richard MALLIE – Bouches du Rhône
Jean marie BINETRY– Doubs
Jean MARSAUDON – Essonne
Yves BUR– Bas-rhin
Jacques MASDEU ARUS - Yvelines
Gabriel BIANCHERI – Drôme
Max ROUSTAN – Gard
Patrick BALKANY – Hauts de Seine
Muriel MARLAND MILITELLO – alpes- maritimes
Roland BLUM – Bouches du Rhône
Jérôme RIVIERE – Alpes Maritimes
Jean pierre NICOLAS– Eure
Pierre MICAUX – Aube
Jean Claude GUIBAL– Alpes Maritimes
Bernard CARAYON – Tarn
Lionnel LUCA – Alpes Maritimes
Arlette FRANCO – Pyrénées Orientales
Georges SIFFREDI – Hauts de Seine
Jacques Alain BENISTI– Val de Marne
Claude GOASGUEN – Paris
Rudy SALLES – Alpes Maritimes
Yannick FAVENNEC – Mayenne
Franck GILARD – Eure
Marc BERNIER – Mayenne
Jean Pierre SOISSON– Yonne
Christian VANNESTE – Nord
Richard CAZENAVE – Isère
Bernard BROCHAND – Alpes Maritimes
Michel ZUMKELLER – Territoire de Belfort
Jean Yves COUSIN– Calvados
Geneviève COLOT – Essonne
Jean Louis LEONARD– Charente maritime
Daniel SPAGNOU – Alpes de Hautes Provence
Alain GEST– Somme
Philippe FOLLIOT – Tarn
Nicolas DUPONT AIGNAN – Essonne
Bernard MAZOUAUD – Dordogne
Jean-Christophe LAGARDE– Seine-Saint-Denis
Dominique PAILLE - Deux sèvres
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PROCES DE M. AYDIN SEZGIN, CONSUL GENERAL DE TURQUIE A PARIS, POUR NEGATIONNISME : AUDIENCE LE 11 OCTOBRE A 14H00(04/10/2004)
Suite à l'assignation à jour fixe déposée le 9 juillet 2004, à la demande du Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) par Maîtres S.Tavitian et P. Arapian, le CDCA informe que l'audience aura lieu le lundi 11 octobre 2004 à 14h devant la 17° chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris (4, bd du Palais - 75001 Paris).
Cette assignation vise à faire condamner le Consul Général de Turquie à Paris pour la publication et la diffusion de propos négationnistes du génocide arménien sur son site Internet ainsi que l'hébergeur de ce site, la société Wanadoo pour ne pas avoir supprimé les pages concernées, malgré la demande formulée par le CDCA.
En effet, sur les sites Internet http://www.tcparbsk.com ou http://perso.wanadoo.fr/tcparbsk/ hébergés en France dans les pages personnelles de Wanadoo, le Consul Général de Turquie à Paris met en ligne, accessible de la page d'accueil, un pamphlet à vocation clairement négationniste destiné aux internautes à la recherche d'informations générales sur la Turquie. Intitulé "Allégations arméniennes et faits historiques", ce texte reprend sous forme de dix questions et réponses, la thèse développée, depuis de longues années, par l'Etat turc à l'égard du génocide des Arméniens. Cette série d'arguments à caractère pseudo scientifique est connue pour avoir été construite de toutes pièces par des historiens proches des instances officielles de la Turquie moderne et a été reprise à leur compte par les gouvernements successifs de ce pays, en contradiction totale avec l'opinion de la communauté internationale des historiens et celle des Etats ayant reconnu ce crime contre l'Humanité.
En déposant son assignation, le Comité de Défense de la Cause Arménienne estime que le Consul Général de Turquie à Paris se livre à de la propagande négationniste dans un pays ayant reconnu par une loi, le 29 janvier 2001, la réalité du génocide arménien de 1915. Ce faisant, le Consul outrepasse ses attributions et bafoue, une fois de plus, la mémoire des 1 500 000 Arméniens victimes de cette ignoble tragédie et les descendants des rescapés.
Le Comité de Défense de la Cause Arménienne appelle tous les défenseurs des Droits de l'Homme et de la mémoire du peuple arménien à le rejoindre dans la dignité ce 11 octobre 2004 à 14h au TGI de Paris.
A l'issue de l'audience, un point presse se tiendra devant le Palais de Justice de Paris.
Le CDCA
Paris, le 4 octobre 2004
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LE NOUVEAU CODE PÉNAL TURC CRIMINALISE L’AFFIRMATION DU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS(03/10/2004)
La Fédération Euro-Arménienne appelle la Commission européenne à cesser de cautionner par son silence la politique négationniste de l’Etat turc


Après sa récente tentative de pénalisation de l’adultère, le gouvernement turc entreprend d’introduire dans son projet de code pénal un article menaçant la liberté d’expression, en sanctionnant notamment l’affirmation du génocide des Arméniens.

La Fédération Euro-Arménienne dénonce en particulier l’article 127 du nouveau code pénal turc qui prévoit des peines de prison pour les auteurs d’articles qui porteraient atteinte aux " intérêts nationaux " de la Turquie. La loi précise quelques thèmes qui menaceraient ces intérêts : parmi ceux-ci, des affirmations telles que « l’armée turque doit quitter Chypre », ou encore « les Arméniens ont subi un génocide à l’époque ottomane » sont les plus remarquables. Des députés ont introduit un amendement limitant la pénalisation de ces expressions aux cas d’affirmations motivées par " des intérêts matériels ".

La Fédération affirme que cette réserve n’est pas de nature à justifier une telle loi qui demeure incompatible avec les valeurs européennes. Elle rappelle qu’en 2003, lorsque le Ministre turc de l’Education avait introduit la négation du génocide dans le cursus scolaire, la Commission européenne n’avait que peu réagi. Une coalition d’organisations européennes avait alors demandé la suspension des financements européens du système éducatif turc. Le Parlement européen avait également exprimé son inquiétude dans son rapport sur l’adhésion de la Turquie.

« Aujourd’hui, loin de se repentir, la Turquie inscrit le négationnisme dans son code pénal. De toute évidence, l’indifférence de la Commission a une part de responsabilité dans ce durcissement. » affirme Hilda Tchoboian, Présidente de la Fédération Euro-Arménienne. "Nous devons comprendre que le volte-face de M. Erdogan sur l’adultère promet de n’être qu’une opération médiatique si l’Europe n’exige pas d’Ankara le respect total des libertés fondamentales. Nous lançons un appel à l’ensemble des forces politiques, aux gouvernements, et aux organisations de Droits de l’Homme, afin de relayer auprès de la Commission européenne l’exigence de reconnaissance du génocide. Il est inconcevable que la Commission ne considère pas ces dispositions négationnistes comme un obstacle majeur à l’amorce de toute négociation d’adhésion. » a poursuit Hilda Tchoboian.

« Qu’ils soient favorables à une Turquie européenne, ou qu’ils s’opposent à son intégration, les démocrates de l’Union ne peuvent tolérer les atteintes à la liberté de la presse et d’opinion ainsi que le négationnisme d’Etat qui ont libre cours en Turquie. Il est temps que l’Union européenne demande à la Turquie de reconnaître le génocide des Arméniens. » a conclu la Présidente de la Fédération.
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MOBILISATION GENERALE POUR LE 6 OCTOBRE(24/09/2004)
Face à l'imminence annoncée de l'ouverture des négociations avec la Turquie en vue de son adhésion à l'Union européenne, nous, délégations arméniennes venues de toute la France à Marseille ce 11 septembre, exigeons des autorités compétentes l‚application de la résolution du Parlement européen du 18 juin 1987 qui conditionne l'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne à sa reconnaissance du génocide arménien.
Nous appelons l'ensemble des Français d'origine arménienne, ainsi que l'ensemble des forces démocratiques du pays à se mobiliser dans la rue le 6 octobre, date à laquelle la commission européenne doit rendre public son rapport quant à l'adhésion turque.
Nous appelons les mouvements politiques français, qui considèrent dans leur unanimité que la Turquie ne peut entrer dans l'Europe sans avoir reconnu le génocide des Arméniens perpétré par le gouvernement jeune turc au cours de la première guerre mondiale, à faire montre de vigilance et de détermination afin que les
exécutifs européens respectent les décisions prises par le législatif européen et en particulier la résolution du 18 juin 1987.
Compte tenu des risques d'escamotage de cette résolution par la commission européenne, le 6 octobre pourrait en effet annoncer un recul des droits de l'homme et constituer un nouvel outrage à la mémoire des martyrs du peuple arménien.
C'est pourquoi nous lançons cet appel afin que ce jour ne soit pas marqué du sceau de l'indignité et qu'il se transforme au contraire en un véritable sursaut de la conscience humaniste du pays.
Nous appelons tous les Arméniens, les démocrates et les défenseurs des droits de l'homme de toutes confessions à faire barrage aux tentatives d'incursion du négationnisme turc du génocide arménien en Europe.
Nous les appelons à combattre cette infamie politique qui est lourde de menaces non seulement pour les Français d‚origine arménienne mais également pour les valeurs humanistes constitutives de l'Europe.

CCAF Marseille
CCAF Nice Côte d'Azur
Délégation du bureau du CCAF Paris
Maison de la Culture arménienne de Grenoble
Association culturelle arménienne d'Avignon et du
Vaucluse
Organisation Euro-Arménie
Amicale des Arméniens de Draguignan et sa région
Association Culturelle arménienne de Callas-cabries
Association Culturelle arménienne d'Aix-en-Provence
Abriss club (Arméniens de Toulon)
ACABA, Association Culturelle des Arméniens de
Bouc-Bel-Air
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L’OPPOSITION PARLEMENTAIRE A L’ENTREE DE LA TURQUIE DANS L’UNION EUROPEENNE S’ORGANISE(24/09/2004)
Face aux nouvelles déclarations de Monsieur Günter Verheugen, commissaire européen en charge des questions d’élargissement de l’Union, l’opposition parlementaire UMP s’organise autour de Philippe Pemezec, député de la 12ème circonscription des Hauts-de-Seine.

Bien avant l’avis que doit rendre la commission européenne le 6 octobre prochain sur l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne, les jeux sont déjà faits ! En effet, le commissaire européen a annoncé aujourd’hui que le gouvernement d’Ankara avait donné des garanties concernant les droits de l’homme et que par conséquent, il n’y avait plus d’obstacle à l’ouverture de négociations d’adhésion de la Turquie dans l’union européenne.
Les Etats membres de l’Union Européenne sont appelés à se prononcer à l’unanimité sur ce dossier le 17 décembre prochain. Philippe Pemezec a déjà mobilisé les parlementaires français contre l’avis cette commission, en créant un groupe parlementaire d’opposition à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.

Pour Philippe Pemezec : « Il faut rappeler qu’avec près de 66 millions d’habitants en 1999, la Turquie deviendrait l’un des Etats les plus importants de l’UE et compterait plus de représentants au Parlement européen que la France ou que l’Allemagne. Or géographiquement, la Turquie n’appartient pas au continent européen : 10 % du territoire turc (la Thrace orientale ou Turquie d'Europe) est situé en Europe et 90 % (l'Anatolie ou Turquie d'Asie) sur le continent asiatique. De plus, sa conflictualité la place au cœur de nombreux contentieux avec ses voisins : Irak, Syrie, Chypre - sans oublier qu’elle n’a toujours pas reconnu le génocide arménien.

Outre Philippe Pemezec, le groupe parlementaire est, pour le moment, composé de :
- Jean-Yves Cousin - Calvados
- Michel Zumkeller – Territoire de Belfort
- Bernard Brochant- Alpes Maritimes
- Richard Cazenave – Isère
- Jean-Pierre Soisson – Yonne
- Marc Bernier – Mayenne
- Christian Philip – Rhône
- Franck Gilard – Eure
- Yannick Favennec – Mayenne
- Rudy Salles – Alpes Maritimes
- Claude Goasguen – Paris
- Jacques Alain Benisti – Val de Marne
- Georges Siffredi – Hauts de Seine
- Arlette Franco – Pyrénées Orientales
- Jean Marsaudon – Essonne
- Lionnel Luca – Alpes Maritimes
- Bernard Carayon – Tarn
- Jean-Claude Guibal – AlpesMaritimes
- Pierre Micaux – Aube

Ces vingt députés attendent d’être rejoints par d’autres parlementaires qui leur ont, d’ores et déjà, manifesté leur sympathie. Ils envisagent l’organisation d’actions concrètes pour que la France exprime clairement son hostilité à l’entrée de la Turquie dans l’Europe.

Annie Herpin
Attachée de presse
01 46 01 43 04
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FRANCE-KARABAGH, UNE MATERNELLE POUR TALICH(17/09/2004)
L'association France-Karabagh s'est fixee depuis maintenant 10 ans le repeuplement et la reconstruction du Karabagh. Durant les premieres années de notre action, nous avons canalise nos efforts sur le district d'Arakioul dans le sud-est de l'Artsakh avec la construction et la reconstruction de maisons, de maternelles, d'ecoles et de dispensaires ainsi que le développement agricole. Depuis deux ans, nous avons decide de demarrer des projets dans d'autres villages du Karabagh ou les besoins sont vitaux et ou existe une importante demande de retour de la population actuellement émigrée.

Cette annee, nous avons trouve les financements pour plusieurs de nos projets : la construction de plusieurs maisons, d'un centre
communautaire-dispensaire et d'une maternelle dans le villages de Tsamtsor (en partenariat avec la fondation Armenia de Geneve) et la construction de 18 maisons dans le village de Saralantch (en partenariat avec l'association Amitié Alsace-Armenie) ainsi que l'achat de bovins et ovins pour les habitants:

Cependant, un de ces projets concerne la construction d'une maternelle a Talich, situe a 26 km de Mardakert, au nord a la frontière de l'Azerbaidjan. Ce village compte 537 habitants pour 156 maisons alors qu'avant la guerre le village comptait 2 228 habitants. Talich a une ecole accueillant 82 eleves et 13 professeurs. Celle-ci vient d'etre partiellement renovee par l'Etat mais il n'existe pas de maternelle. Le nombre d'enfants de la tranche d'age de 0 a 6 ans est de 58.

Les villageois sont tous des agriculteurs mais malgre de bonnes terres arables, il leurs est difficile de cultiver leurs terrains car les azeris ont detourne le cours du fleuve Indji qui irriguait ces terres.
Cette maternelle qui est realisee en partenariat avec l'association DA Connexion est dans sa phase de finition interieure et exterieure ; elle sera terminee pour la premiere semaine de septembre. Malheureusement, nos moyens sont insuffisants pour la meubler et apporter toutes les fournitures nécessaires a la rentree 2004.

Il manque 6 000 euros pour rendre la maternelle operationnelle des cette année.

Nous en appelons a votre generosite car votre aide sera d'une grande utilite tant au niveau de cette maternelle qu'a celui de l'avenir de ce village.

Avec nos remerciements.

Vous pouvez libeller vos cheques a l'ordre de France-Karabagh, 15 rue du 24 Avril 1915, 69150 Decines ou faire un virement bancaire sur le compte de l'association France-Karabagh, n°00105225714, Banque populaire de la Loire et Lyonnais, agence de Decines n° 13907.
Un recu CERFA vous sera envoye qui vous permettra de deduire ce don de vos impots.
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LIVRE BLANC SUR LA TURQUIE (SOUSCRIPTION)(19/08/2004)
L'ouverture des négociations concernant la candidature de la Turquie à l'Union Européenne se décidera en décembre 2004.

Les médias en France, à des rares exceptions près, essayent de montrer de ce pays une image d'un Etat laïc, moderne et démocratique. On répète sans cesse que la Turquie a une vocation européenne et le processus de cette candidature est irréversible. On nous montre dans les reportages seulement une partie d'Istanbul, moderne et 'in' pour dire : " voilà la Turquie d'aujourd'hui " en cachant au public les 97% restant de la Turquie anatolienne. Le négationnisme de l'Etat turc est complètement occulté. Le blocus illégal de l'Arménie depuis 11 ans passé sous silence.

C'est pour rompre ce silence dont on entoure le dossier de la candidature turque à l'U.E., les vérités que les puissances d'argent s'ingénient à cacher, que la presse dénature et que nos dirigeants taisent que l'Institut Tchobanian a décidé d'éditer un Livre Blanc sur la Turquie d'aujourd'hui, à paraître en octobre 2004.

Tiré à 3000 exemplaires, ce Livre Blanc de 100 pages au format A4 sera distribué aux parlementaires et décideurs français et européens et parallèlement sera mise en vente pour le public.

Plusieurs personnalités ; intellectuels, politologues, économistes,
historiens, journalistes, ont accepté de participer à ce livre
collectif, sous la direction de l'Institut Tchobanian. (voir la liste
sur le site http://www.tchobanian.org/page00010017.html#I0000d02b )
Votre soutien nous est indispensable. Si vous êtes une entreprise vous pouvez faire une souscription et/ou passer une publicité dans le livre. Une facture avec TVA vous sera adressée. Si vous êtes un particulier un Cerfa vous sera délivré pour déduction d'impôt.

Souscription, don et/ou commande pour publicité à l'aide des bulletins que vous pouvez trouver sur la page:
http://www.tchobanian.org/page00010017.html#I0000d02b
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LA TURQUIE N'EST PAS ENCORE APTE À INTÉGRER L'UNION EUROPÉENNE(16/07/2004)
C’est sur la base de ce constat lucide que les organisations arméniennes appelant à une manifestation de protestation le mardi 20 juillet 2004, souhaitent mobiliser l’opinion publique française à quelques de jours de l’arrivée en France du Premier Ministre turc M. Recep Tayyip Erdogan.
« Malgré les demandes répétées des instances internationales, la Turquie occupe toujours le Nord de l’Ile de Chypre et cette  présence militaire est la cause du refus de l’accord  de paix », déclare ainsi Mourad Papazian, Président de la FRA Dachnaktsoutioun lors de l’annonce de cette manifestation de protestation. « Force est de constater aussi que les droits de la minorité kurde demeurent bafoués, comme l’illustrent les nouvelles procédures judiciaires à l’encontre de Leyla Zana, à peine libérée. Il faut enfin dénoncer la  politique négationniste d’Etat du génocide arménien. Dans ce cadre, il faut que la plainte engagée par le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) à l’encontre du Consul de Turquie en France pour diffusion de propos négationnistes puisse aboutir». Enfin, Mourad Papazian lance un appel à la France, en déclarant : « Il faut qu’à l’occasion de la visite en France du 1er Ministre turc, le Président de la République dise clairement à son hôte les raisons pour lesquelles la Turquie n’est pas encore apte à intégrer l’Union européenne. Pour notre part, nous considérons que l’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne doit faire l’objet d’un report sine die».
De son côté, Varoujan Sirapian, représentant l’ADL Ramgavar a, pour sa part, stigmatisé « les atteintes permanentes aux droits de l’homme rapportées par les organisations de défense des droits de l’Homme et même le Sénat français. Ainsi, une  centaine de prisonniers politiques poursuivent une grève de la faim parfois jusqu’à la mort. Nous connaissons bien la Turquie, son double langage et sa politique  consistant à donner le change en engageant des réformes qui ne sont jamais véritablement appliquées. Nous connaissons M. Erdogan et le chantage permanent qu’il exerce à l’encontre des pays européens dont la France. Objectivement, aucun des critères permettant l’ouverture des négociations d’adhésion n’est respecté.» a conclu Varoujan Sirapian.

C’est pourquoi les deux partis politiques arméniens avec le soutien du Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF) appellent à une manifestation le mardi 20 juillet 2004 à 18h Place du Trocadéro à Paris pour protester contre la tentative de séduction à laquelle va se livrer M. Erdogan avec un objectif  précis : tromper la France pour qu’elle dise oui à l’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.
Afin de mettre en lumière l’écart entre le discours et la réalité de cette Turquie génocidaire et négationniste, une conférence de presse est organisée au Press Club (rue Jean Goujon) le mardi 20 juillet 2004 à 11h.   

Paris, le 15 juillet 2004
FRA -Dachnaktsoutioun
ADL Ramgavar
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LE REPRESENTANT SPECIAL AUPRES DE L’UNION EUROPEENNE, HEIKKE TALVITIE, A EREVAN ET A STEPANAKERT. (15/07/2004)
1.L’aide de l’Union européenne au Caucase du Sud dépend des progrès du règlement des conflits,
Mediamax, Erevan
2.Le Ministre arménien des Affaires Etrangères et l’envoyé de l’Union européenne se disent satisfaits du développement des relations avec l’Arménie.
Arminfo, Erevan.


L’AIDE DE L’UNION EUROPEENNE AU CAUCASE DU SUD DEPEND DU REGLEMENT DES CONFLITS.
Erevan, agence Mediamax, 30 juin 2004.

« Ma visite à Stepanakert démontre que l’Union européenne n’a pas oublié l’Arménie, l’Azerbaïdjan et le Nagorni Karabagh et aussi que le règlement du conflit du N K est important pour nous » déclarait le représentant spécial auprès de l’Union européenne pour le Caucase du Sud, Heikke Talvitie, à la suite de sa visite de deux jours au N K. (propos recueillis par un correspondant de Mediamax à Stepanakert).

Talvitie a affirmé que l’Union européenne porte de l’intérêt à la stabilité de la région, à l’établissement d’un climat de confiance et à ’implantation de programmes de reconstruction. Il ajoutera, néanmoins, que cela dépendra fortement des progrès dans la résolution des conflits dans la région mais aussi que : « Dans un premier temps, nous pensions mettre en œuvre des programmes après la résolution finale des conflits, mais aujourd’hui, nous projetons de prêter assistance à la région très prochainement vu que certains progrès dans le processus de paix ont été accomplis ».

Sa dernière visite au NK remontant à 10 années, aujourd’hui, il exprime sa satisfaction en déclarant que « grâce à vos efforts, vous avez accompli des changements considérables dans divers domaines ». Il précisera  « Le tout est en accord avec les intérêts de l’Union européenne et des parties en conflit et va dans le sens d’une stabilisation de la région ».
Talvitie a aussi rencontré le Président du NK, Arkady Gukasyan, le Président de l’Assemblée Nationale, Oleg Yesayan et le Prmeier Ministre Anushavan Daniyelyan à Stepanakert, ce premier juillet 2004.

LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET L’ENVOYE DE L’UNION EUROPEENNE SE DISENT SATISFAITS DU DEVELOPPEMENT DES RELATIONS AVEC L’ARMENIE.

Arminfo, Erevan.
« Nous sommes satisfaits de l’engagement de l’Arménie dans la politique de voisinage de l’Union européenne, et nous sommes prêts à entamer un travail conjoint  avec  l’Union européenne dans le cadre du Plan d’Action de Partenariat Individuel », déclarait le Minsitre des Affaires Etrangères, Vartan Oskanyan, lors d’une rencontre avec le représentant spécial auprès de l’Union européenne pour le Caucase du Sud, Heikke Talvitie.
Le service de presse présidentiel arménien précise que les deux hommes ont débattu des relations de l’Arménie avec l’Union européenne et avec la Turquie, ainsi que du règlement du conflit au Karabagh(selon Arminfo). Ils ont aussi souligné l’importance de la visite prochaine en Arménie de Janez Potochnik, le représentant chargé de la politique d’élargissement de l’Union européenne. Durantla visite, les parties vont examiner la perspective d’une coopération bilatérale. Oskanyan a évoqué les résultats des rencontres trilatérales entre l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Turquie dans le cadre du sommet de l’O.T.A.N. à Istanbul.
Pour ce qui est du règlement du conflit du Karabagh, ils ont conclus que de pultiples réunions pouvant édifier une confiance commune sont nécessaires.  Le Ministre a également souligné la portée d’autres programmes régionaux de coopération au développement dans le Caucase du Sud. Pour sa part, M. Talvitie a discouru sur le bilan de sa visite au Karabagh le 25/06. Il a également rencontré l’adjoint (arménien) du Ministre des Affaires Etrangères, Ruben Shugaryan, aujourd’hui (01/07/2004).
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MSF SE RETIRE DE SON PROGRAMME "ENFANTS EN SITUATION DIFFICILE"(15/07/2004)
Quel avenir pour les enfants en situation difficile d’Arménie ? MSF se retire de son programme « enfants en situation difficile » et s’inquiète de l’avenir de ces enfants.

Erevan/Paris, le mardi 22 juin 2004 - Médecins Sans Frontières met un terme à sa mission auprès des enfants en situation difficile qu’elle mène depuis sept ans, dans l’institution de Vardashen et dans les familles en urgence sociale. Médecins Sans Frontières considère qu’il appartient désormais aux autorités de réformer les Centres Républicains d’Education Spéciales et les programmes de prises en charge des enfants et de leur famille socialement en danger.
A travers le travail accompli durant ces dernières années à Vardashen par des équipes pluridisciplinaires (médecins, psychologues, éducateurs, juristes...), Médecins Sans Frontières a montré qu’aux méthodes violentes et répressives employées dans les CRES, il existe une alternative : une approche éducative résolument portée sur le respect de l’enfant, ses droits, son individualité. A travers son programme de prévention, Médecins Sans Frontières a également démontré qu’en apportant un soutien direct aux familles en difficulté, les enfants pouvaient rester chez eux. Ils n’étaient plus amenés à mendier pour gagner leur vie et ne risquaient plus d’être abusivement placés dans ces institutions inadaptées à leur situation puisque réservées aux délinquants.
Le fruit de ce travail a été partagé avec les autorités arméniennes lors du colloque organisé par Médecins Sans Frontières, en septembre 2003, sur la protection de ces enfants et leur devenir. Force est de constater, qu’en dépit de tous les constats et les bonnes déclarations d’intention lors de cette journée, peu de choses ont changé. Aucune mesure, ni dans les textes ni dans les actes, n’a été amorcée pour trouver des solutions alternatives au placement abusif des enfants dans ces institutions, et pour transformer les CRES en institutions à caractère social et non plus répressif.
Si on peut noter des évolutions concrètes, telles que l’adoption d'un règlement intérieur ratifié par le ministère ou le renforcement du personnel de nuit à Vardashen, elles restent néanmoins très insuffisantes.
La question du mauvais traitement des enfants dans les CRES n’est toujours pas résolue. En effet, depuis septembre, des violences ont encore été constatées à Vardashen.
A Noubarashen, malgré les dénonciations publiques, rien n’a été entrepris pour faire cesser les violences qui sont perpétrées contre les enfants depuis longtemps et rien n’a été fait pour changer les méthodes utilisées.
Concernant le statut des CRES et la stigmatisation des enfants qui y sont placés, les autorités arméniennes n’ont apporté aucune réponse aux questions qui avaient été posées il y a neuf mois : aujourd’hui encore, malgré le fait que 100% des enfants sont placés a Vardashen en raison de situation sociale difficile et non pour des délits, l'amalgame entre problèmes sociaux et délinquance perdure.
Aussi, rien n’a été entrepris pour apporter une aide sociale directe aux familles en grande marginalité afin que l’enfant puisse y être maintenu s’il y est en sécurité.
Il est pourtant urgent et nécessaire que les autorités entament les réformes de fonds pour que ces enfants puissent avoir une réponse de prise en charge adaptées à leur besoin. Médecins Sans Frontières refait le point, ci-après, sur ses préconisations débattues en septembre dernier.


RECOMMANDATIONS MSF
Fort de sept années d’expérience dans l’institution de Vardashen et de quatre années auprès des enfants et de leurs familles en difficulté à Erevan, MSF veut convaincre aujourd’hui qu’il existe une alternative de prise en charge pour ces enfants en situation difficile en Arménie.
Pour que ces enfants socialement en danger puissent espérer un avenir décent dans l’Arménie de demain, Médecins Sans Frontières préconise les points suivants :

1 - Les CRES doivent être remplacés par des institutions ouvertes
Ces établissements n’offrent toujours pas aujourd'hui de garanties suffisantes pour que les enfants qui y sont accueillis ne soient pas victimes de violence.

2 - Il faut organiser le retour des enfants dans leur famille
En s’appuyant sur des services de proximité (écoles, écoles de nuit, centres de jour, ongs et associations communautaires), la priorité doit être donnée au maintien de l’enfant dans son cercle familial, en appuyant directement celles-ci.

3 - Les enfants qui ne peuvent rester en famille doivent être accueillis, à proximité de chez eux, dans des institutions ouvertes
En restant proche de leur domicile, le lien entre famille et l’enfant pourrait être maintenu ; les enfants auraient la chance de suivre une scolarité en milieu scolaire normal, à l’extérieur de l’institution.

4 - Engager une réforme du dispositif pour favoriser le maintien en famille et trouver des alternatives au placement de l’enfant en institution
En premier lieu, le statut des Commissions d’Orientation des Mineurs doit être clarifié et celles-ci doivent pouvoir s’appuyer sur un réseau de service d’aide sociale et éducative au domicile des parents ainsi que sur des centres de jours.
Pour les enfants en danger, comme pour les enfants délinquants (un enfant délinquant est aussi un enfant en danger), un véritable système de protection judiciaire de la jeunesse avec des juridictions spécialisées (juges et tribunaux pour enfants) reste à être mis en place.


Programme d’aide aux « Enfants en situation difficile » de Médecins Sans Frontières France en Arménie. Historique, résultats et statistiques.

1. Bref historique du programme d’aide « aux enfants en situation difficile »
Dans le cadre de son programme de lutte contre les Maladies Sexuellement Transmissibles qu’elle mène depuis 1995 dans l’hôpital de vénérologie d’Erevan, Médecins Sans Frontières rencontre en consultation une jeune fille de 13 ans victime d’MST après un séjour dans le Centre Républicain d’Education Spéciale de Vardashen.
Novembre 1996 à septembre 1997 : évaluation par MSF du parcours des Enfants Des Rues (de la rue au placement en institution) et prise de conscience des difficultés que ces enfants rencontrent.
Novembre 1997 : ouverture du programme « Enfants en situation Difficile » avec apport d’une assistance médicale et psychologique dans deux institutions : le Centre d’Accueil et de Distribution des mineurs de Zeithoun et le Complexe d’Education Spéciale de Vardashen.
Avril 1999 : fermeture du programme Médecins Sans Frontières dans le Centre de Zeithoun. L’ONG Fund of Armenian Relief (FAR) prend le relais début 2000.

2. 1997-2004 : le complexe d’éducation spéciale de Vardashen
Nov 1997-1999 : approche médicale et psychologique et lutte contre les violences
Lorsque Médecins Sans Frontières a commencé à travailler dans le Centre Education Spéciale de Vardashen, cette institution était complètement fermée sur elle-même. Théoriquement prévue pour accueillir des enfants délinquants et déviants, âgés de 12 à 18 ans (filles et garçons), elle accueillait déjà des enfants qui étaient en grande difficulté sociale et non des enfants dangereux.
Les conditions d’enfermement y étaient catastrophiques. La violence courante et légitime, orchestrée par un groupe de gardiens sans formation - appelé le régime - qui maltraitait physiquement et psychologiquement les enfants. L’institution fonctionnait sur un mode totalitaire, obsédée par la volonté de soumettre les enfants et de limiter le nombre de fugues. Les enfants étaient battus, torturés, rackettés, forcés à voler, à travailler ou à se prostituer …
Les enfants étaient coupés de leur famille et restaient toute le journée dans le plus grand dénuement matériel et d’activités.
L’urgence pour Médecins Sans Frontières était de pouvoir assurer la protection de ces enfants. A travers une prise en charge médicale et psychologique, les enfants ont pu se confier sur les sévices qu’ils avaient pu endurer. Des veilles nocturnes ont alors été mises en place 24H/24H pour prévenir ces violences. Et, dès 1998, deux gardiens sont renvoyés pour violence à l’égard des enfants.
En novembre 1998, Médecins Sans Frontières élargit son programme à un volet social afin de sensibiliser les familles à maintenir le lien avec leur enfant durant le temps du placement et de rendre plus agréable la vie des enfants à l’intérieur de l’institution.
En février 1999, Médecins Sans Frontières développe un volet éducatif à son programme et apporte un soutien technique et matériel à l’équipe éducative de l’institution. Dans le même temps, débute une évaluation de la population des enfants présents dans les rues d’Erevan.
En juillet 1999, fin du « régime » : enfin, après de longs mois de pression et de dénonciations, le « régime », ce groupe de gardiens violent, sans formation, est supprimé et remplacé par une équipe éducative. Un véritable travail éducatif au sein de l’institution peut commencer. Nous essayons de définir un projet individuel pour chaque enfant et d’en suivre son application. Nous formons le personnel et le soutenons dans l’organisation des journées des enfants, dans la gestion du quotidien et dans la mise en place de diverses activités. Nous fournissons également le matériel nécessaire à la réalisation de ces activités.
Depuis 1999, la prise en charge des enfants dans l’institution de Vardashen s’appuie sur une approche pluridisciplinaire qui s’articule autour de plusieurs volets : médical, psychologique, social, éducatif et juridique. Cette approche éducative qui s’est substituée à l’approche répressive de cette institution a permis d’offrir à l’enfant de meilleures conditions de vie dans l’institution, de le restituer à sa famille quand cela était possible ou, au moins de maintenir le lien avec celle-ci.

Des résultats aujourd’hui tangibles
Le Vardashen d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec l’institution découverte par Médecins Sans Frontières en 1997 . Aujourd’hui :

1. la violence a quasiment disparue : même s’il y a eu un renvoi d’un éducateur pour maltraitance en septembre dernier, il n’en demeure pas moins que ce type d’abus n’a rien à voir avec les violences graves organisées par le « régime » de 1997. En effet, passages à tabac, tortures, exploitations commerciales ou sexuelles, viols… ces actes de barbaries ont complètement disparus de l’institution,

2. le nombre total d’enfants dans l’institution en baisse : à l’heure actuelle, il y a 76 enfants dans l’institution de Vardashen contre une centaine encore ces dernières années. Les placements non nécessaires ont été évités notamment grâce au travail de prévention auprès directement des enfants en danger social.

3. moins d’admissions et plus de sorties :
- Des sortis en hausse : il y a eu ces trois dernières années plus de 130 enfants sortis de l’institution, dont 38 en 2003. Sur ces 38 enfants, 71 % continuent à bénéficier d’une prise en charge à la sortie de l’établissement. Ce chiffre (en très forte progression) est un indicateur très parlant du chemin parcouru depuis quelques années. On note notamment que le travail avec les familles permet de déboucher sur quelques retours en milieu familial après la période de crise.
- Des entrées en baisse : parallèlement, le nombre d’entrées dans l’établissement a largement diminué : trois admissions en 2004, 20 en 2003 contre une quarantaine entre 1999 et 2001. Le travail sur le maintien du lien famille/enfant semble porter ses fruits puisque moins d’enfants sont placés à Vardashen.

4. Le nombre de délits commis est en baisse : plus l’institution s’est ouverte sur l’extérieur moins les enfants commettaient de délit :

5. La durée moyenne de placement : la durée moyenne de placement est d’environ deux ans et demi. Aujourd’hui, l’institution joue vraiment un rôle de protection pour des enfants en grande difficulté sociale et familiale et pour lesquelles il est difficile de trouver d’autres solutions que le placement en institution (enfant, notamment, en danger dans leur propre famille).

6. Les enfants ont pu bénéficier d’activités récréatives, éducatives, de formation etc


Un problème essentiel demeure

1. les enfants sont toujours placés loin de leur famille : 61% des enfants placés à Vardashen viennent encore des régions dont 22% de Gumri alors que dans cette ville il existe des solutions d’aide à la famille ou des solutions de placements.

2. 2000-2004 : le service prévention auprès des enfants et familles en difficulté

Près de 4 ans après ses débuts dans l’institution de Vardashen, l’équipe constate que des placements abusifs ou injustifiés sont trop souvent prononcés dans l’institution. MSF décide alors de travailler en amont et en aval de Vardashen pour rechercher des solutions alternatives aux placements et à la rue pour les enfants en situation difficile. Des équipes commencent à sillonner les rues d’Erevan, à la rencontre de ces enfants.

En 1999, MSF signe un protocole de partenariat avec la mairie du quartier de Shengavit qui met à disposition de l’équipe, un local municipal.

Septembre 2000 : Les équipes démarrent leur travail dans les rues d’Erevan par une phase de prise de contact progressif et d’écoute des enfants de la rue, pour créer les conditions de leur libre adhésion au programme. Le travail du service prévention s’est tourné vers « les enfants en urgence sociale » c’est-à-dire des enfants dont la situation de « danger immédiat » (physique ; psychologique ; moral), pouvait justifier leur placement en institution.
En moyenne, 200 enfants étaient suivis par année.

Une fois la situation d’urgence passée, chaque enfant est amené à construire avec une équipe « pluridisciplinaire » (coordinateur, de six travailleurs sociaux, trois psychologues, un médecin, un juriste, une assistante sociale, une responsable réseau, et des logisticiens.),
un projet individualisé, qui peut dans certains cas devenir un projet concernant l’ensemble de sa famille.
Aider la famille à aider ses enfants
En premier lieu, il s’agira pour les équipes de protéger l’enfant. Par exemple, Médecins Sans Frontières pourra fournir une assistance médicale et psychologique, de la nourriture, des vêtements, des produits d’hygiène, ou effectuer de petites réhabilitations logistiques dans sa maison lorsque l’hiver arrivera. Un hébergement d’urgence sera parfois fourni, ou les locations assurées pour éviter l’expulsion.

Dans un second temps, une fois la situation stabilisée, un projet d’intégration est bâti avec l’enfant et sa famille. Par exemple, l’enfant peut être re-scolarisé, suivre une formation professionnelle, retrouver ses droits (allocations publiques ; accès aux soins etc.).


Quelques résultats en chiffres du service prévention

Au total, depuis l’ouverture du programme en 2000, Médecins Sans Frontières a pris en charge 1000 bénéficiaires directs (enfants) et indirects (familles).

- 458 enfants ont été admis dans notre programme depuis 2000
- 321 enfants en sont sortis : grâce à un suivi social de qualité, 75% ont été sortis du programme en raison d’une stabilisation de la situation familiale.

Annnées
2000 Nombre enfants admis = 78 Nombre enfants sortis = 0
2001 Nombre enfants admis = 156 Nombre enfants sortis = 89
2002 Nombre enfants admis = 109 Nombre enfants sortis = 98
2003 Nombre enfants admis = 75 Nombre enfants sortis = 74
2004 Nombre enfants admis = 40 Nombre enfants sortis = 60

- le nombre total de bénéficiaires indirects (parents, grands- parents, …) entre 2000 et 2004 a été de 512 personnes.

Le 8 juillet 2004
Médecins Sans Frontières
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LE CDCA ASSIGNE LE CONSUL GÉNÉRAL DE TURQUIE À PARIS(15/07/2004)
Le CDCA assigne le Consul Général de Turquie à Paris pour propagande négationniste sur son site Internet et la société Wanadoo.
Le 9 juillet 2004, à la demande du Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA), Maîtres Serge Tavitian et Patrick Arapian ont déposé une assignation auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris, contre le Consul Général de Turquie à Paris pour diffusion de propos négationnistes.

Considérant que le site Internet du Consulat Général de Turquie à Paris, loin de servir les intérêts des nationaux turcs établis dans ce pays, se livre, à destination d'un public français, à un négationnisme du génocide des Arméniens, le CDCA réclame la condamnation du Consul Général de Turquie à Paris et la suppression de l'accès à ce site par son hébergeur Wanadoo.
"A quelques jours de la visite en France du premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et à l'heure où la Turquie frappe à la porte de l'Union européenne, nous ne pouvions laisser diffuser sur Internet, des écrits ouvertement attentatoires à la mémoire de nos parents et grands-parents. Et encore moins en France, pays qui les a recueilli et qui a reconnu par une loi la réalité du génocide des Arméniens de 1915", a déclaré Mlle Sévane Seropyan, déléguée nationale du CDCA à la prévention du négationnisme, à la sortie du Palais de Justice de Paris.
En effet, sur les sites Internet http://www.tcparbsk.com ou http://perso.wanadoo.fr/tcparbsk/ hébergés en France dans les pages personnelles de Wanadoo, le Consul Général de Turquie à Paris met en ligne, accessible de la page d’accueil, un pamphlet à vocation clairement négationniste destiné aux internautes à la recherche d'informations générales sur la Turquie. Intitulé "Allégations arméniennes et faits historiques", ce texte reprend sous forme de dix questions et réponses, la thèse développée, depuis de longues années, par l'Etat turc à l'égard du génocide des Arméniens. Cette série d’arguments à caractère pseudo scientifique est connue pour avoir été construite de toutes pièces par des historiens proches des instances officielles de la Turquie moderne et a été reprise à leur compte par les gouvernements successifs de ce pays, en contradiction totale avec l'opinion de la communauté internationale des historiens et celle des Etats ayant reconnu ce crime contre l'Humanité.
En déposant plainte, le Comité de Défense de la Cause Arménienne estime que le Consul Général de Turquie à Paris se livre à de la propagande négationniste dans un pays ayant reconnu par une loi, le 29 janvier 2001, la réalité du génocide arménien de 1915. Ce faisant, le Consul outrepasse ses attributions et bafoue, une fois de plus, la mémoire des 1 500 000 Arméniens victimes de cette ignoble tragédie et les descendants des rescapés.
Le CDCA, association luttant depuis 1965 pour la reconnaissance du génocide des Arméniens considère que l’initiative du Consul Général de Turquie à Paris et l'absence de contrôle et de réaction de l’hébergeur de son site Internet constituent une faute majeure que la justice doit sanctionner pour fermer définitivement la porte à tous les négateurs qui détournent Internet de son rôle d'information pour en faire un outil de propagande et de subversion.
"L'utilisation dévoyée de ce site Internet démontre le chemin restant à parcourir par la Turquie pour répondre aux standards démocratiques et aux valeurs européennes. La Turquie ne saurait acquérir le statut de pays candidat à l’Union européenne (UE) tant qu'elle n'aura pas osé affronter son histoire, admis ses crimes et cessé son négationnisme d'Etat. N’oublions pas que la résolution du Parlement européen du 18 juin 1987 érige la reconnaissance par la Turquie du génocide des Arméniens comme une condition à l’examen de son éventuelle adhésion à l’UE ", a conclu Sévane Séropyan.

Fait à Paris, le 9 juillet 2004.
CDCA
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PROPOSITION DE LOI SUR LE NÉGATIONNISME DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN(15/07/2004)
Le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) informe que deux nouvelles propositions de loi visant à sanctionner pénalement la négation du génocide arménien ont été déposées à l'Assemblée Nationale.
La première émane du député UMP Philippe Pemezec (co-signée par 64 députés de la majorité) et la deuxième émane du député PS Didier Migaud et du groupe socialiste et apparentés (signée par les 148 députés socialistes).
Ces deux propositions de loi rejoignent celles déjà déposées à titre personnel par Roland Blum (UMP) et François Rochebloine (UDF).
Le Comité de Défense de la Cause Arménienne prend acte du dépôt de ces propositions de loi sanctionnant pénalement la négation du génocide arménien perpétré par la Turquie et note que les parlementaires français saisissent de nouveau l'importance de la lutte contre tous les négationnismes, notamment le négationnisme du Génocide des Arméniens.
Le CDCA porte désormais son attention pour que le Gouvernement reprenne à son compte ces propositions de loi et définisse un cadre juridique sous la forme d'un projet de loi sanctionnant tous les actes négationnistes et révisionnistes, particulièrement la négation du Génocide des Arméniens.
Le CDCA va aussi porter ses efforts pour que ces quatre propositions de loi, émanant de trois groupes parlementaires différents, soient inscrites à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale dans les procédures prévues à cet effet ou examinées dans le cadre d'amendements lors de l'examen de textes de nature pénale.

Pour le CDCA
la déléguée nationale à la prévention du négationnisme
Sévane Séropyan
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COMMUNIQUÉ DE PHILIPPE PEMEZEC, DÉPUTÉ(15/07/2004)
Philippe Pemezec, député de la 12ème circonscription des Hauts-de-Seine, a déposé au mois de février 2004 une proposition de loi visant à réprimer la négation du génocide arménien. Aujourd’hui, il s’étonne de la récupération de cette proposition par les socialistes, ceux-là même qui ont refusé la co-signature proposée fin avril à tous les députés à l’occasion de la commémoration du génocide.
En effet, une proposition de loi a été déposée le mois dernier par Didier Migaud, membre socialiste du groupe d’amitié « France Arménie » à l’assemblée. Ce groupe d’amitié qui, contre toute attente, avait également refusé sa co-signature à Philippe Pemezec.
Ce dernier se félicite, néanmoins, que sa proposition de loi déposée quelques 5 mois plus tôt ait enfin retenu l’attention des socialistes. C’est que ce combat se situe hors des querelles politiciennes. La négation du génocide arménien doit être sanctionnée.
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PROPOSITIONS DE LOI SUR LA NÉGATION DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN(01/07/2004)
Le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) informe que deux nouvelles propositions de loi visant à sanctionner pénalement la négation du génocide arménien ont été déposées à l'Assemblée Nationale.
La première émane du député UMP Philippe Pemezec (co-signée par 64 députés de la majorité) et la deuxième émane du député PS Didier Migaud et du groupe socialiste et apparentés (signée par les 148 députés socialistes).
Ces deux propositions de loi rejoignent celles déjà déposées à titre personnel par Roland Blum (UMP) et François Rochebloine (UDF).
Le Comité de Défense de la Cause Arménienne prend acte du dépôt de ces propositions de loi sanctionnant pénalement la négation du génocide arménien perpétré par la Turquie et note que les parlementaires français saisissent de nouveau l'importance de la lutte contre tous les négationnismes, notamment le négationnisme du Génocide des Arméniens.
Le CDCA porte désormais son attention pour que le Gouvernement reprenne à son compte ces propositions de loi et définisse un cadre juridique sous la forme d'un projet de loi sanctionnant tous les actes négationnistes et révisionnistes, particulièrement la négation du Génocide des Arméniens.
Le CDCA va aussi porter ses efforts pour que ces quatre propositions de loi, émanant de trois groupes parlementaires différents, soient inscrites à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale dans les procédures prévues à cet effet ou examinées dans le cadre d'amendements lors de l'examen de textes de nature pénale.
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La F.R.A. Europe Occidentale a tenu son 68ème congrès les 4-5 et 6 juin à Paris.(09/06/2004)
Déclaration
Après avoir statué sur l’action du Comité Central sortant, les délégués, venus de différents pays d’Europe, ont travaillé sur les principaux thèmes de réflexion et d’actions politiques de la F.R.A. pour les deux années à venir.
Les délégués ont examiné les différents axes de travail concernant la promotion et la défense de la cause arménienne en Europe, le développement accru des relations des ses différentes structures avec ses organisations de jeunesse, les relations avec les Comités de Défense de la Cause Arménienne, les associations arméniennes, les partis politiques arméniens et les partis politiques français et européens. Une réflexion nouvelle a été menée concernant sa participation aux différentes structures communautaires et la relance d’une étude approfondie pour la mise en place d’un système représentatif élu au suffrage universel direct.
Les délégués se sont également prononcés sur les actions pour le rapprochement entre l’Arménie et les structures européennes, la nécessité de maintenir la reconnaissance du génocide arménien comme exigence fondamentale ainsi que le respect de la résolution du 18 juin 1987 avant tout examen de la candidature de la Turquie à l’Union européenne et la volonté de participer à la construction d’une Europe sociale et des Droits de l’Homme fondée sur des valeurs de paix et de démocratie.
A la veille des élections européennes et compte tenu de la nouvelle phase d’élargissement européen, le Congrès a réaffirmé ces points.
Il considère en effet que le peuple arménien, qui a fait l’objet d’une tentative d’extermination par la Turquie, a droit à la paix et à la sécurité que la communauté européenne se doit de garantir.
Il rappelle par ailleurs que la Turquie maintient un blocus économique à l’encontre de l’Arménie ce qui freine considérablement le développement de l’Arménie et crée des conditions qui défavorisent la stabilité et la paix dans le Caucase.
La F.R.A. Dachnaktsoutioun considère que l’Europe est avant tout un projet politique qui nécessite l’appartenance à une communauté de valeurs fondée sur la démocratie et les Droits de l’Homme.
Elle constate que malgré les multiples reconnaissances du génocide arménien par de nombreux pays et la résolution du Parlement européen du 18 juin 1987 à Strasbourg, l’Union européenne et le Conseil européen n’ont toujours pas considéré cette exigence comme un critère formel préalable à l’ouverture des négociations d’adhésion. C’est pourquoi les délégués représentant l’Europe Occidentale appellent instamment, à l’issue de ce congrès, les instances européennes, et en particulier le Conseil européen, à conditionner l’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie. Une position clairement et publiquement défendue par le Parti socialiste qui, par l’intermédiaire de François Hollande, a signé une déclaration avec la FRA, présentée dans le cadre d’une conférence de presse commune.
La FRA Dachnaktsoutioun appelle toutes les forces politiques françaises et européennes à suivre l’exemple du Parti socialiste français et à appeler la Turquie à :
- reconnaître le génocide arménien
- évacuer des forces turques de Chypre
- libérer les prisonniers politiques
- respecter les Droits de l’Homme et des minorités en Turquie et notamment des Kurdes
Les délégués ont élu un nouveau comité central auquel ils ont confié la responsabilité de la direction de l’action.
Le comité central est composé de 9 membres :
Mourad PAPAZIAN (Paris)
Charles PAPAZIAN (Paris)
Mariette GARABEDIAN (Paris)
Vartkès MIROYAN (Paris)
Hagop MEGUERDITCHIAN (Paris)
Hilda TCHOBOIAN (Lyon)
Michael CAZARIAN (Lyon)
Simon MENAKIAN (Marseille)
Daron GARABEDIAN (Bruxelles)

Paris, le 8 juin 2004
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ELECTIONS EUROPEENNES: LES TETES DE LISTES S'EXPRIMENT DEVANT LA COMMUNAUTE ARMENIENNE(19/05/2004)
Lyon, France - Dimanche 9 Mai 2004, lors d’un meeting organisé à l’occasion de la Journée de l’Europe à la Bourse du Travail de Lyon par le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) et la F.R.A Tachnagtsoutioun, les têtes de listes de la circonscription du Sud-Est de la France pour les Européennes ont eu l’occasion de s’exprimer sur l’entrée de la Turquie en Europe: étaient présents Thierry Cornillet (UDF), Gérard Benhamias (Verts), Patrick Louis (UPF). Le débat était animé par Frédéric Bourgade, journaliste à France Inter, avec la participation de Franck Bianchieri du Think Tank Europe 2002 et Hilda Tchoboian, de la Fédération Euro-Arménienne. Absents en raison du lancement de la campagne électorale de leur parti, Françoise Grossetête (UMP) et Michel Rocard (PS) se sont exprimés par des interviews filmées. Franck Bianchieri a témoigné de la préoccupation et de l’opposition grandissantes à l’adhésion de la Turquie, constatée lors des débats qu’il a animés dans 100 villes européennes.

Devant un auditoire attentif de plus de mille personnes, Thierry Cornillet et Patrick Louis ont exposé leur opposition formelle à l’adhésion turque, pour des raisons géographiques, culturelles et démographiques, promettant de poursuivre cette politique lorsqu’ils seraient élus au Parlement européen. De même, Françoise Grossetête, dont le parti a fait un revirement spectaculaire depuis peu sur la question, a préconisé un statut de partenariat privilégié pour la Turquie. A gauche, Gérard Benhamias, du parti des Verts, a rappelé qu’il fallait intégrer la Turquie rapidement, et faire confiance aux démocrates turcs pour l’amélioration de la situation des Droits de l’Homme, ainsi que la reconnaissance du génocide qui serait le résultat de la démocratisation du pays.
Pour sa part, Michel Rocard, a souligné l’importance stratégique de l’adhésion turque, en raison des liens ethniques et culturels de la Turquie avec les pays turcophones d’Asie Centrale dont les réserves pétrolières ne sauraient laisser l’Europe indifférente ; selon lui, la reconnaissance du génocide des Arméniens viendrait naturellement lorsque la Turquie se sentirait « ridicule» pour son négationnisme.

Hilda Tchoboian a rappelé que c’est à l’occasion de l’examen de la candidature de la Turquie que le Parlement européen a commencé depuis 2000 à considérer, sous l’impulsion de la Fédération EuroˆArménienne, les questions du génocide et du blocus. Rappelant les rapports Morillon et Lamassoure, elle a dénoncé les incohérences entre les déclarations des partis opposés à l’adhésion turque et leur refus de dire la vérité à la Turquie dans les rapports annuels du Parlement Européen. Pour les positions de la Gauche, Hilda Tchoboian a démenti l’exemplarité de l’adhésion de la Turquie pour le monde musulman, en raison des relations conflictuelles qui régissent le rapport de ce pays avec ses voisins arabes. Elle a également dénoncé l’argument de la laïcité, fondée en Turquie non sur la pluralité, et la séparation de la religion et de l’état, mais sur la protection par l’état turc de la religion musulmane devenue majoritaire après l’extermination des citoyens non musulmans.
« Si elle n’impose pas ses valeurs à la Turquie comme condition préalable à son adhésion, l’Europe sera forcément amenée à intégrer les valeurs négationnistes de la Turquie, et donner libre cours aux négationnismes des autres génocides » a affirmé la Présidente de la Fédération EuroˆArménienne.
Elle a souligné qu’au delà d’une reconnaissance formelle, l’Europe doit rendre possible les réparations du génocide, permettant notamment à la Turquie de donner à l’Arménie et au peuple arménien les garanties de sa sécurité. « La Turquie doit promettre de renoncer à sa politique agressive vis à vis de l’Arménie ; cette politique n’est pas le fait d’un régime, mais découle d’une doctrine d’état qui se poursuit aussi bien sous les régimes militaires ou civiles, que sous celui des Islamistes » a conclu Hilda Tchoboian.
Avant un concert du groupe Bratch, en faisant la synthèse du débat, Georges Kepenekian a déclaré que les Arméniens resteraient vigilants, et ne donneraient pas de carte blanche aux partis dont les actions futures resteront au centre de l’attention des citoyens.

FEDERATION EURO-ARMENIENNE
pour la Justice et la Démocratie
Avenue de la Renaissance 10
Bˆ1000 BRUXELLES
Tel./Fax : +32 (0) 2 732 70 27
E-mail : contact@feajd.org
Web : http://www.feajd.org
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OUVERTURE DU SITE DE L'EGLISE APOSTOLIQUE ARMÉNIENNE(19/05/2004)
L'Eglise Apostolique arménienne ouvre son site internet à l'adresse suivante http://www.eglise-apostolique-armenienne.com
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74e SYNODE DE L'UNION DES EGLISES EVANGÉLIQUES DE FRANCE(10/05/2004)
Le 74e Synode de l'Union des Eglises Evangéliques Arméniennes de France a eu
lieu du 30 avril au 2 mai 2004 à l'église de LYON. Durant leurs travaux, les 35 délégués du Synode ont élu la nouvelle Commission synodale.
Synode 2004 : les 80 ans de l'U.E.E.A.F. :
http://www.eeaissy.com/eeaissy/modules.php?name=News&file=article&sid=334
Le
message d'ouverture : par le Pasteur Gilbert Léonian :
http://www.eeaissy.com/eeaissy/modules.php?name=News&file=article&sid=336
1924-2004
: 80 ans de la fidélité de Dieu.
Les promesses de Dieu et la responsabilité de l'homme.
Genèse chapitre 26 : v.24 et 25.
Si depuis 80 années, qui représentent 4 générations de serviteurs de Dieu et de chrétiens, ces Eglises existent, vivent et rayonnent de l'évangile de Jésus-Christ, c‚est parce que leur identité et leur vocation s'inscrivent dans le plan souverain de Dieu.
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Info du Collectif VAN : Dimanche 9 Mai(10/05/2004)
Les Arméniens de la structure militante du CCAF, qui agissent désormais sour le nom de collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme), étaient présents dès 8h30 ce Dimanche 9 Mai 2004, aux conventions nationales de l'UMP à Aubervilliers et à celle du PS à la Mutualité à Paris à l'occasion du lancement de la campagne européenne. Au journal de 13h de TF1 & de LCI, a été diffusée longuement l'interview de Mr Laurent Fabius, avec en arrière-plan des panneaux dénonçant l'entrée de la Turquie en Europe et mentionnant le Génocide Arménien, ainsi que des plans généraux sur cette présence arménienne impromptue (banderole, distribution de tracts aux ténors du PS et à tous les représentants régionaux et nationaux du PS). Cette intrusion dans la vie politique française d'une
communauté trop discrète, a été très bien perçue par les politiques (notamment Mr Bertrand Delanoë, Maire de Paris, qui est venu saluer un par un tous les militants arméniens) et par les nombreux média
présents sur place. Tous les responsables du PS (Rocard, Delanoë, Moscovici, Mauroy, Fabius, DSK, etc) ont réaffirmé aux militants leur soutien à la demande de reconnaissance par la Turquie du Génocide Arménien et il leur a été expressément demandé d'inclure ce postulat dans leur programme.
Presque à la même heure, un autre groupe de militants de VAN étaient présents à la Convention de l'UMP à Aubervilliers, où des contacts fructueux ont été noués avec les hommes politiques présents et la presse.
Visionnez la vidéo de LCI et TF1 sur : http://videos.tf1.fr/video/news/newsthemes/politique/0,,2777593,00.html
Michel
Rocard, invité sur LCI au "Grand jury RTL Le Monde", vient de déclarer à 2 reprises que "la Turquie doit d'abord reconnaitre le Génocide Arménien".

http://www.liberation.fr/page.php?Article=203789
TURQUIE:
"ENCORE UN EFFORT A FAIRE"
Interrogé sur le dossier controversé de la Turquie, le président français a réaffirmé, comme lors de sa
conférence de presse du 29 avril, que cet "Etat laïc" avait "incontestablement fait des efforts très
importants" mais qu'il lui restait "encore un effort à faire" en vue de négociations d'adhésion "longues et difficiles".
"Ce n'est pas une affaire pour demain matin, (...) mais elle se fera et il est souhaitable qu'elle se fasse", a-t-il dit, prenant de nouveau le contre-pied de l'UMP qui réunissait dimanche son conseil national en vue des élections européennes du 13 juin.
http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20040509.FAP0546.html?1603
PARIS
(AP) -- Jacques Chirac a réaffirmé dimanche qu'il était «souhaitable» que la Turquie intègre
l'Union européenne lorsqu'elle remplirait les conditions posées par l'UE. Tony Blair a déclaré sur LCI (interviewé avec JP Raffarin en direct de Matignon) à propos de la Turquie: "nous avons déjà pris cette décision de principe d'accepter la Turquie dans l'U.E".


VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme)
C/o, Nouvelles d'Arménie, 37, rue Fondary, 75015 Paris
E-mail : van@yevrobatsi.org
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APPEL A DOCUMENTS A PUBLIER(23/03/2004)
Afin de lutter contre le négationnisme de la Turquie et étabir la reconnaissance du génocide des arméniens, nous souhaitons éditer et publier des auteurs, poètes et écrivains d'origines arméniennes, d'expression française qui sont interessés par le sujet. Nous sommes intéressés par tout contact désirant collaborer à ce projet. Contact : http//www.office-artistique-armenien@wanadoo.fr
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CONFÉRENCE MONDIALE À EREVAN DE L'UNION MONDIALE ARMÉNIENNE(19/02/2004)
L'Union Mondiale Arménienne organise une conférence mondiale sur "L'impact du Génocide dans le règlement des relations arméno-turques", à Erevan, les 6 et 7 mai prochain. Réunion dans les salles de l'Académie nationale des Sciences d'Arménie.
4 Thèmes d’actualité sont inscrits à l’ordre du jour, avec la participation d’experts internationaux et des représentants d’associations, d’organisations et de personnalités désireuses de soumettre une communication sur la Question arménienne en rapport avec les thèmes de la Conférence.
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APPEL A PROPOSITIONS DANS LE CADRE DE L'ELARGISSEMENT DE L'UE(18/02/2004)
Intitulé: programme de microprojets Phare.
Type d'activités financées: événements de type conférences, séminaires,
congrès, symposiums, foires ou ateliers liés à l‚élargissement de l‚Union
Européenne. Durée maximale des projets: 12 mois.
Objectif de l'appel: contribuer au succès de l'élargissement de l'UE de
2004.
Pays/région: les projets doivent être réalisés sur le territoire de l‚Union
Européenne ou dans l'un des 10 pays suivants adhérant à l'UE au 1 mai 2004.
Bénéficiaires: organisations non-gouvernmentales (ONG), autorités locales et associations , instituts d'enseignement supérieurs, organisations professionnelles, institutions de recherche et de développement.

Date limite de soumission: 17 mars 2004.
Subventions min. et max. : entre 20 000 et 50 000 euros (un total de 147 projets
environ seront financés.
Information supplémentaire et formulaire de candidatures:
http://europa.eu.int/comm/europeaid/index_en.htm.
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VOLTE-FACE DE LA COMMISSION AU SUJET DU BLOCUS TURC?(18/02/2004)
Selon Radio Free Europe (RFE/RL), un représentant de la Commission
européenne aurait nié vendredi que la levée du blocus imposé à l'Arménie
soit l'une des conditions de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Si cette prise de position devait être confirmée, elle représenterait un
changement important dans la politique de l'UE sur ce
sujet, et ce quelques semaines après que le Parlement européen ait à nouveau
fait appel à la levée du blocus.
En mai 2000, le Conseil des Ministres de l'UE avait affirmé sans ambiguité,
par l'intermédiaire de son president en exercice Seixas da Costa, que
"coopération entre l'Union européenne et l'Arménie fait partie de l'acquis
que la Turquie devra accepter au cas où le processus de négociation serait
entamé". Il avait également ajouté que "la Turquie
doit montrer sur le plan pratique que, indépendamment de la lecture faite de
la situation en Arménie, si elle veut entamer les négociations avec l'Union
européenne et devenir membre de l'Union européenne, elle se verra évidemment
obligée de respecter tout le cadre de bons rapports que l'Union européenne
entretient avec l'Arménie." Le Conseil des Ministres de représente les Etats
members de l'UE, alors que la Commission en est l'administration centrale.
La declaration faite au Parlement européen par Seixas da Costa en mai 2000
est disponible sur Internet:
http://www3.europarl.eu.int/omk/omnsapir.so/debatsL5?LEVEL=TOC2&CHAP=11&
FILE=20000517FR&LANGUE=FR
(puis choisir la réponse à la question numéro
H361/00 de Marie-Anne Isler Béguin
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RESSOURCES INTERNET SUR LA TURQUIE ET L'UNION EUROPEENNE(18/02/2004)
Le CRDA, Centre de recherche et de documentation arménienne, de Paris, publie une page web consacrée aux sources d'information et d‚analyse en français concernant le processus d‚adhésion de la Turquie à l'Union européenne. On y trouve, outre un accès aux sites et documents officiels, des liens vers des sites associatifs, et vers des articles et études sur la questions.
http://www.armenweb.com/CRDA/fr/9genocide1915/f_8unioneuro0.htm
Par ailleurs, un nouveau site web a été mis en ligne récemment sur l'Union européenne. Sous le nom de Yevrobatsi ("Européen") et à l'adresse: http://www.yevrobatsi.org, il fait campagne sur différents questions intéressant les Arméniens et l'Europe et contient surtout des articles d'opinion ou d'analyse.
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FECONDATION IN VITRO EN ARMENIE(09/02/2004)
Nous avons l'honneur et la joie d'annoncer la naissance des premiers enfants par procréation médicalement assistée à savoir une fécondation in vitro à Erevan en Arménie et au Caucase.
En effet, le jeudi 5 février 2004 à 9h45 heure locale (11h45 à Marseille), Mme Kariné Maisuradzé, arménienne d'Akhalkalak (Géorgie) a donné naissance par césarienne effectuée par le Professeur Géorgui Okeoëv et son équipe à deux filles et un garçon à l'Hôpital Markarian d'Erevan. La mère et les enfants se portent bien.
Cet Hôpital, qui est le Centre de Protection Maternelle et Infantile d'Arménie est aussi le siège du Centre Franco-Arménien de Procréation Médicalement Assistée mise en place en 1998 par notre association avec le concours de l'Institut de Médecine de la Reproduction de Marseille dont le Dr. Jean-Pierre Franquebalme, Chirurgien Gynécologue-Obstétricien, le Dr. Philippe Terriou, Biologiste et M. Jean-Louis Spach, Technicien Biologiste en Biologie de la Reproduction.
La collaboration commencée en 1995 entre l'équipe du Pr. Okoëv, d'abord à la Maternité de la Sainte Vierge, puis à l'Hôpital Erebouni et maintenant à l'Hôpital Markarian et le Centre Diagnostica, avec le Dr. Garen Jinanian, Biologiste ainsi que l'Institut marseillais s'est concrétisée en 98 avec la mise en place du CFAPMA (Centre Franco-Arménien de Procréation Médicalement Assistée) et s'affirme aujourd'hui être le premier à réussir avec la naissance de ces trois enfants. Une autre naissance est prévue dans une quinzaine.
Erevan/Marseille - 7/02/04.

AZADAKROUTIOUN
Siège social : Résidence les Bougainvillées - 17D avenue du bousquetier - 13012 MARSEILLE (France-)
Tél. : 04 91 88 14 33
fax : 04 91 88 17 42
E-mail : azadakroutioun@wanadoo.fr
Notre site Internet : http/www.azadakroutioun.fr.fm
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"MÈRE ARMÉNIE" EN VHS(05/02/2004)
Un documentaire intitulé « Mère Arménie » d'une durée de 104 minutes et réalisé par Maïté Jardin vient de paraître.
Une cassette VHS est en vente au prix de 20 euros (+ 4 euros de port),
sachant qu’une partie des recettes sera reversée au Musée Régional de Shirak à Gumri.
Pour tous renseignements ou commande :
Plan Large Production
La Rinjardière BP 37
44370 VARADES
Tél : 02 40 98 67 92 – Fax : 02 40 98 67 94 – émail : planlarge@wanadoo.fr
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AFFAIRE D'EXPULSION D'UN COMPAGNON D'EMMAÜS(02/02/2004)
Le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) Marseille Provence informe les associations, les organisations et la communauté arménienne de France qu‚un compagnon d'Emmaüs Cernay (Alsace) a entamé une grève de la faim pour protester contre l'arrêté de reconduite à la frontière qui le frappe. Hayk Pagosyan semble déterminé à mener son action jusqu'au bout et a perdu 11 kilos en une semaine.
Interpellé vendredi dernier au cours d'un contrôle de routine par la brigade motorisée de Belfort alors qu'il effectuait une tournée pour la communauté Emmaüs de Cernay où il travaille et vit depuis trois ans, Hayk Pogosyan, ressortissant arménien, a entamé une grève de la faim pour protester contre l'arrêté de reconduite à la frontière dont il fait l'objet depuis 2001, suite au refus par l'Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) de sa demande d'asile déposée en janvier 2001.
Dimanche, après avoir été remis à la PAF, la police de l'air et des frontières, de Delle, et une période de garde à vue suivie d'une mise en rétention administrative, Hayk Pogosyan a comparu devant le juge des libertés du tribunal de Belfort qui l'a assigné à résidence à la communauté Emmaüs de Cernay. Et c'est de là qu'il poursuit sa grève de la faim entamée dès son interpellation, soit il y aujourd'hui 9 jours. Refusant de s'alimenter, Hayk, âgé de 37 ans, a perdu 11 kilos. Il ne boit que de l'eau.
Le responsable de la communauté Emmaüs de Cernay a précisé au CDCA Marseille Provence que Hayk Pogosyan est depuis aujourd‚hui, suivi deux fois par jour par plusieurs médecins, Hayk Pagosyan s'inscrivant dans « une logique très dure ».
Hayk Pogosyan ne veut pas retourner dans son pays où il a, dit-il, été menacé par des organisations mafieuses. En poste à l'aéroport d'Erevan, il lui aurait été demandé de « passer » des colis illicites. Et devant son refus, les menaces se seraient transformées en agressions. Des rapports de médecins attestant de ses blessures avaient été portés au dossier de sa deuxième demande d'asile. Sans succès...

A ses côtés, son avocat et des membres de la communauté Emmaüs se mobilisent pour obtenir du Conseil d'État, devant lequel recours a été déposé, la réouverture de son dossier. « Hayk ne s'est jamais caché de l'administration française, il parle notre langue et ceux qui partagent son quotidien à Emmaüs connaissent l'homme droit et honnête qu'il est », a expliqué au CDCA Marseille Provence le responsable d‚Emmaüs Cernay, qui prend très au sérieux le jusqu'au-boutisme du compagnon.

Le Comité de Défense de la Cause Arménienne Marseille Provence, qui suit cette affaire avec la plus grande attention, demande à la communauté arménienne de France d‚envoyer des messages de soutien et d‚encouragement à notre compatriote Hayk Pogosyan, ainsi qu‚à ces compagnons d‚Emmaüs à l‚adresse : emmaus68@wanadoo.fr (en arménien ou en français)
On compte sur vous.
Comité de Défense de la Cause Arménienne
Marseille Provence
260, av. du 24 avril 1915 ˆ Génocide Arménien
13012 Marseille
http://www.cdca.asso.fr
cdca13@yahoo.fr
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LETTRE OUVERTE DU CRDA À L'ASSOCIATION ELELE-MCT(28/01/2004)
L'Association ELELE-MCT est l'association organisatrice du colloque au Sénat les 30-31 Janvier 2004 : "Islam et laïcité dans l'espace turc - Turquie et Europe".
Le CRDA rend hommage au travail remarquable qu'accomplit l'Association ELELE auprès des émigrants venant de Turquie pour leur insertion dans la société française. Nous rappelons que l'Association ELELE n'a pas manqué de soutenir notre initiative de dialogue turco-arménien lors du colloque du 17 Juin 2001 au Sénat, dialogue auquel le CRDA reste profondément et sincèrement attaché.
Dans cet esprit, le CRDA comprend et partage l'intérêt que portent l'Association ELELE et les différents intervenants sur ce colloque : un colloque
- qui veut défendre et illustrer la laïcité en Turquie
- et qui se veut être aussi "un moment d'enrichissement pour tous et cela d'autant plus que 2004 sera l'année de débats importants autour de la candidature de la Turquie pour son éventuelle entrée en Europe".
Nous souhaiterions apporter au débat les points d'analyses suivants :
La laïcité française est fondamentalement différente dans ses causes et dans ses réalités passées et présentes avec le laïcisme de la Turquie fondée par Kemal Ataturk :
- autant en France, au terme d'un très long processus, la loi de 1905 et les lois qui suivirent ont consacré l'affirmation de la démocratie sur le pouvoir économique et politique de l'Eglise catholique romaine,
- autant la brusque suppression du Califat, de l'enseignement religieux des médressés, a été le fait d'actes autoritaires qui ont été la marque fondamentale du régime moderne kémaliste dans les circonstances graves et tragiques de l'époque.
Dans la réalité, jusqu'à nos jours, le laïcisme autoritaire de la Turquie moderne lié à son émergence, perpétue, en dépit des récentes réformes votées, des pratiques encore enracinées d'exactions, d'impunités, de déplacements forcés de populations, pratiques qui ont horriblement entaché tout le 20ème siècle dans cette région du monde. Ce laïcisme accompagné de telles violences nationalistes (différentes d'une laïcité nationale consensuelle) se confond, nous semble-t-il, avec la pathologie ancienne du déni, de la négation des exactions de masse, des brimades administratives, de l'oppression par la peur des expressions minoritaires, du traitement répressif de la question kurde, toutes choses dénoncées par les démocrates turcs eux-mêmes.
Dans le contexte difficile d'émancipation nationale et de modernisation de la Turquie, l'institution musulmane du Califat a été supprimée par le régime kémaliste qui a pratiqué une politique de table rase. Ce nouveau régime nationaliste avec la laïcisation brutale du pays a mis en place un blocus de l'islam, y a posé une chape de plomb. Au regard de ses valeurs traditionnelles, l'islam authentique aurait pu être amené à condamner les crimes passés dans un esprit de vérité spirituelle et de foi.
Nous constatons à regret un non-dit massif du laïcisme officiel de l'État en Turquie : ce laïcisme sert, nous semble-t-il, de rempart contre toute demande spirituelle ou religieuse de reconnaissance par l'islam des-dits crimes. L'islam de France, dans le cadre de la laïcité, ne manquera pas de s'exprimer officiellement sur le génocide arménien un jour ou l'autre, par exemple, comme cela a été le cas aux Etats-Unis. Un tel recours à l'islam est co-substantiel au dialogue islamo-chrétien et au dialogue démocratique en général.
A travers la crispation d'Ankara qui s'exprime jusque dans les écoles arméniennes de Turquie et le déni de la part d'un nationalisme de prétendue auto-défense dans l'espace turc en général - espace public ou médiatique, mais aussi scolaire et universitaire, etc. -, nous ne pouvons qu'en déplorer :
-les omissions intentionnées - les occultations - les mutismes - les minimisations comme si de " rien-n'était " - les ignorances programmées - les constructions d'une non-existence - les mises à l'écart de la reconnaissance - ou tout autre escamotage sémantique banalisé.
Puisque le colloque aborde aussi "l'espace turc en Europe", il n'est pas possible de ne pas évoquer le cas des émigrés venant de Turquie : des émigrés vivant une situation psycho-sociologique délicate avec les problèmes d'intégration que l'on sait. En plus, ils se trouvent confrontés au négationnisme officiel qui leur a été inculqué dans leur pays d'origine face à un environnement non-négationniste du pays d'accueil.
Une relation harmonieuse, à tout le moins non conflictuelle, entre la sphère de la foi islamique, elle-même très riche, celle des traditions culturelles en héritage, et la sphère publique de la laïcité démocratique, passe nécessairement par la compréhension du phénomène de ce qu'on a nommé la " théocratie militaire " allant jusqu'au devchirmé ottoman. Nous pensons que la base inconsciente du négationnisme turc est le devchirmé ottoman.
La résolution du problème central de la genèse négationniste à travers ses mécanismes souterrains, pensons-nous, dépend d'une recherche approfondie et cruciale sur la perpétuation de la violence effarante de l'anti-démocratie en Turquie -y compris sous la bannière de la laïcité.
Le CRDA espère de toutes ses forces en cette résolution.
Le CRDA souhaite que l'association ELELE, qui lutte contre les préjugés humains, familiaux, raciaux et religieux au sein des groupes d'émigrants et notamment pour les droits de la femme et sa dignité, voudra aussi contribuer au développement des dialogues entre toutes les communautés en faveur desquels nous oeuvrons fraternellement tous ensemble.
Nous leur exprimons tous nos vœux de succès et notre sincère estime.
Paris, le 27 janvier 2004.
Jean-Claude Kébabdjian, Président-fondateur du CRDA
Nil V. Agopoff, chercheur au CRDA
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LA CONSPIRATION DU SILENCE(26/01/2004)
Jean Sirapian dénonce "la conspiration du silence" à l'Assemblée Nationale
Thierry Mariani, Député du Vaucluse (UMP), et Alexandre del Valle, géopolitologue, avaient organisé une conférence-débat, jeudi 22 janvier à 19 h 30 à la Salle Victor Hugo de l'Assemblée Nationale sur le thème : "La sécurité à l'épreuve de la globalisation".
L'invité exceptionnel était Charles Pasqua, ancien Ministre, actuellement député Européen, Président du RPF et Président du conseil général des Hauts-de-seine. Celui-ci a développé tout particulièrement le problème de la menace islamiste pour nos sociétés. Participait également a ce débat Rachid Kaci, responsable de l'association " Démocratia ".
Plus de 300 personnes ont assisté à cette conférence. Charles Pasqua a été applaudi à plusieurs reprises lors de son allocution qui avait pour objet la menace terroriste et le lien entre le terrorisme et les intégristes.
Jean Sirapian a été invité par Alexandre Del Valle à prendre la parole sur le thème de l'adhésion éventuelle de la Turquie à Europe. Monsieur Sirapian, a dénoncé " la conspiration du silence " qui s'est mis en place en Europe et en France pour occulter les critères d'adhésion de la Turquie d'une part  et la propagande pro-turque des médias. Le dernier exemple en date étant l'émission d'Arte diffusée le 6 janvier dernier.
Il a souligné que, concernant les élections européennes, aucun parti politique en France n'a inscrit dans son programme les critères de Strasbourg votés en juin 1987 et ceux de Copenhague en 1999, critères qui pourtant définissent bien les étapes que la Turquie doit affranchir avant que sa demande d'adhésion soit prise en compte.
Charles Pasqua a répondu à Monsieur Sirapian que lui et son groupe étaient opposés à l'entrée de la Turquie dans les Institutions Européennes pour des multiples raisons mais malheureusement les députés européens français, aussi bien à gauche qu'à droite, ne se sentaient pas très concernés par ce sujet. Il n'a pas exclu un possible retournement de dernière minute, sous la pression américaine, et de voir l'Europe ouvrir les négociations avec la Turquie. D'où la nécessité d'un travail pédagogique de fond qu'il faut mettre en oeuvre vis-à-vis de ces décisionnaires. ADL travaille au sein du CCAF mais aussi en liaison avec des associations françaises pour analyser et révéler les points suivants : droits de l'homme, droits des minorités,  lutte contre le négationnisme de l'Etat turc,  progression de l'intégrisme dans ce pays, etc.
Il faut braquer les projecteurs sur la situation réelle de la Turquie que certains médias s'entêtent à présenter comme laïque et moderne.
La conférence s'est terminée vers 22h00 avec la promesse d'organiser d'autres manifestations dans les mois à venir.

COMMUNIQUE DE L'ADL
22/01/2004
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REPONSE A L'AGRESSION DACHNAK(23/01/2004)
REPONSE A L'AGRESSION DACHNAK
C'est avec stupéfaction mais aussi avec tristesse que nous avons eu
connaissance du communiqué de presse diffusé, le 19 janvier dernier, par
les dirigeants actuels du parti FRA dachnak.
Alors que nous avions, depuis ces dernières années, privilégié la
rencontre, le dialogue et la discussion, voici un communiqué d'un autre
temps qui décevra tous ceux qui s'étaient réjouis de l'esprit amical qui
s'était instauré dans notre communauté avec la création en France,
depuis 1993, tour à tour, de la COPA, du Comité du 24 Avril et du CCAF.
Pourquoi la FRA a fait la sourde oreille aux appels de l'ADL pour se
réunir autour d'une table et de discuter du projet Pro Armenia avec la
participation du CCAF ? N'aurait-il pas été plus sage de demander une
rencontre et une discussion avant cette véritable déclaration de guerre ?
Nous sommes tout à fait d'accord que le concept Pro Armenia doit être "
à la disposition de la Nation arménienne " et c'est justement dans cet
esprit que l'ADL a déposé et sauvegardé le nom suite à une tentative de
prise de contrôle et de manipulation des négationnistes turcs.
Pro Armenia et l'esprit qui l'a entouré n'a jamais appartenu à aucun
parti politique. Et tous ces hommes d'exception qui l'ont animé, il y a
un siècle, l'ont fait dans cet esprit.
L'ADL-Ramgavar n'a jamais voulu accaparer une idée mais au contraire
elle a voulu la mettre à l'abri de toute tentation de monopole. Elle a
souhaité la faire partager et avancer avec les autres. Depuis le début
l'ADL a proposé de mettre le concept Pro Armenia, le site Internet et la
revue, si elle voit le jour, à la disposition du CCAF et au service de
tous ceux qui œuvrent pour la Cause arménienne.
Mais essayons de comprendre les raisons de cette agression !
L'ADL s'est affichée comme partenaire de la droite républicaine (UMP et
UDF) ce qui doit faire ombre aux dashnaks à quelques semaines des
élections régionales et européennes de 2004 sur la région parisienne,
Rhône-Alpes et PACA. Est-ce un hasard que ce communiqué soit publié
maintenant, à quelques semaines des élections auxquelles participent des
candidats soutenus par l'ADL-Ramgavar ?
Nous appelons les dirigeants actuels de la FRA à plus de raison et
restons néanmoins à leur disposition, s'ils le désirent, pour une
rencontre et une discussion franche et ouverte.
Quant aux menaces, elles sont aussi… d'un autre temps !

Jean Varoujan Sirapian
Bureau de l'ADL France
Paris, le 21 janvier 2004
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PARTI RAMGAVAR: APRÈS LA RÉCUPÉRATION, LE MENSONGE(23/01/2004)
La polémique qui s’est développée avec l’ADL ramgavar fait partie de la réalité démocratique qui s’instaure naturellement dans une collectivité vivante et dynamique.
Il nous parait naturel de faire part de notre surprise et de notre colère lorsque l’ADL ramgavar s’approprie, en le déposant à l’INPI, le label Pro Armenia créé par la FRA Dachnaktsoutioun et encore actuellement en activité.
Il parait également normal que L’ADL ramgavar réagisse au communiqué de presse que la FRA Dachnaktsoutioun a diffusé le lundi 19 janvier dernier. L’exploitation du registre de la surprise et de l’émotion par l’ADL ramgavar fait partie du jeu. Chacun pourra librement se faire une idée de la légitimité de la manœuvre en cours.
Et d’ailleurs, c’est avec le plus grand regret que nous nous sommes résolus à diffuser notre dernier communiqué, mais il était apparent que l’ADL ramgavar profitait du climat de convivialité entre les organisations de la communauté pour entamer une démarche de récupération politique et de mensonge historique qui ne peut que semer la discorde. L’ADL ramgavar ne peut pas, d’une part, entreprendre ce type de récupération grossière, et, d’autre part, s’offusquer de la réaction de la FRA Dachnaktsoutioun qu’elle a menacée de poursuites judiciaires en septembre 2003 en cas d’utilisation publique de Pro Armenia.
La coopération entre les organisations arméniennes s’est fondée sur un principe de confiance mutuelle qui nous a permis de construire et de gagner le combat pour la reconnaissance du génocide arménien par la France. Et lorsqu’une de ces composantes, l’ADL ramgavar, trahit la confiance et rompt ainsi le pacte d’union qui réunissait l’ensemble, la colère est grande et la réaction que nous avons pu avoir est à la mesure de la déception que nous avons ressentie.
A un moment où nous avons besoin d’union et alors que le combat nous porte sur la scène de l’Union européenne avec le projet turc d’adhésion à l’Europe, nous ne pouvons perdre notre temps et notre énergie à gérer les initiatives malhonnêtes de l’ADL ramgavar.
Pour tenter de justifier sa démarche de capture, l’ADL ramgavar se défend en indiquant qu’il souhaitait mettre Pro Armenia à la disposition du CCAF. Or, jamais, contrairement aux affirmations du parti ramgavar, le CCAF n’a été saisi de ce dossier. Et, par ailleurs, en octobre 2002, au cours d’une réunion bilatérale, le parti ramgavar a proposé à La FRA Dachnaktsoutioun que ces deux partis quittent ensemble le CCAF pour recréer la COPA (Coordination des Organisations Politiques Arméniennes). La FRA Dachnaktsoutioun a refusé cette proposition, la considérant inopportune et incompatible avec l’union.
Pourquoi tenter de se sortir de cette situation en utilisant le mensonge ? Parce que le mensonge est le seul recours possible ? Et nous savons que l’ADL ramgavar a lancé la création d’un mouvement Pro Armenia, en catimini, en espérant recueillir les fruits d’une opération qui se transforme finalement en fiasco.
La communauté a besoin d’union. La FRA Dachnaktsoutioun sera sans concession par rapport aux démarches de manipulation dont la communauté arménienne pourrait faire l’objet.
Nous considérons que, grâce à notre réaction, la communauté arménienne est aujourd’hui informée de l’illégitimité et de la malhonnêteté de la démarche de l’ADL ramgavar.
Pour conclure, nous appelons le parti ramgavar à faire preuve d’honnêteté en créant, s’il le souhaite, un mouvement qu’il ne peut baptiser Pro Armenia, puisque ce label est actuellement utilisé par les Comités de Défense de la Cause Arménienne qui ont organisé une Conférence Internationale Pro Armenia en janvier 2003 à Paris.
A un moment où nous avons besoin d’union dans le cadre du combat contre l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, nous considérons qu’il n’est pas opportun de créer des situations de conflits internes qui ne profitent qu’à nos ennemis.
Nous considérons, qu’à ce stade, les échanges de communiqués ont atteint leurs limites.

FRA DACHNAKTSOUTIOUN – Europe occidentale
Paris, le 22janvier 2004
Contact presse : Mourad PAPAZIAN
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Forum Emploi & Avenir 2004(21/01/2004)
Le G2IA (le Groupement Interprofessionnel International Arménien) et COPEA (le Centre d’Orientation pour Etudiants Arméniens) organisent le troisième forum professionnel arménien INITIALEMENT PROGRAMMÉ le dimanche 7 mars 2004 EST REPORTÉ À UNE DATE NON-DÉTERMINÉE.

Programme
13h30 Accueil
14h00 Conférence " Recherche d’emploi et conduite de carrière "
14h45 Ateliers
15h45 Conférence sur " Les grandes mutations du travail et de l’emploi "
17h15 Ateliers et tables rondes
18h30 Cocktail

Le Forum Emploi & Avenir a pour principal objectif de favoriser les échanges entre des étudiants, des jeunes en début de carrière et des professionnels confirmés.
Le forum sera organise autour de deux temps forts :
1. Une conférence sur le thème " Recherche d’emploi et conduite de carrière ", présentée par des professionnels des Ressources Humaines.
Cette conférence sera suivie d’ateliers permettant des échanges personnalisées entre des experts du recrutement et de l’évolution de carrière et les participants : analyse CV, entretiens tests, questions / réponses individualisées
2. Une conférence et des témoignages pratiques sur le thème " les grandes mutations du travail et de l’emploi " avec les témoignages d’experts, décideurs en entreprise, spécialistes de secteurs porteurs.
Des tables rondes seront ensuite animées par ces experts dans les secteurs suivants :
Création : Pub - Artistique - Mode
Informatique / telecom / internet
Environnement énergie
Grande Distribution
Finance / banque / assurance, conseil
Vente / Commerce / Marketing
Droit privé
Médias
Les secteurs porteurs pour le développement de l’Arménie

Le Forum Emploi & Avenir s’achèvera par un cocktail de clôture.
P.A.F : 5 Euros
Inscription conseillée : emploietavenir@yahoo.fr

Dimanche 7 Mars 2004 de 13h30 à 19h
Forum Emploi & Avenir 2004
Salons de la Mairie
6, rue Drouot 75009 Paris

Contacts :
C.O.P.E.A: copea@voila.fr (Vatché, 06 70 29 53 59)
G.I.I.A: giia@armenweb.org ( 01.40.96.08.49)
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LE PARTI RAMGAVAR S'EXERCE À LA RÉCUPÉRATION POLITIQUE(19/01/2004)
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Parti ramgavar (ADL) s’exerce actuellement à une opération de récupération politique. La direction des ramgavars essaie de s’approprier et d’exploiter, à sa manière, le mouvement Pro Armenia en tentant de rassembler des personnalités dans un cadre extrêmement contestable. Des parlementaires sollicités nous ont témoignés leur embarras.
Créé par la FRA Dachnaktsoutioun, avec l’appui de nombreuses personnalités politiques françaises, dont Jean Jaures, Georges Clémenceau, Anatole France, à la fin du 19ème siècle, le mouvement Pro Armenia qui a également été relayé par d’autres personnalités arméniennes, dont Archag Tchobanian, s’est affirmé comme un grand rassemblement de l’arménophilie en France. Cette paternité n’est contestée ni par Archag Tchobanian, dont se réclame pourtant l’Adl ramgavar, ni par les historiens qui ont étudié la question (cf notamment la Revue d’Histoire de la Shoah), ni par les hommes politiques.
De 1900 à 1908, le Bureau occidental de la FRA Dachnaktsoutioun édite une revue Pro Armenia destinée aux leaders d’opinion, aux personnalités politiques et aux intellectuels.
En 2003, le Bureau de la FRA Dachnaktsoutioun et les Comités de Défense de la Cause Arménienne organisent à Paris, une Conférence Pro Armenia qui a rassemblé une centaine de parlementaires, de personnalités politiques et morales du monde entier.
Quelques jours après la fin de la Conférence Pro Armenia, en février 2003, nous apprenions que l’ADL Ramgavar achetait le nom de domaine www.proarmenia.org et ses déclinaisons pour la France. Nous avons fait part à la direction ramgavar de l’indignité de ces méthodes.
Au mois de septembre, le parti ramgavar déposait le nom Pro Armenia à l’Institut National de la Propriété Intellectuelle, sous le couvert d’une société dirigée par son président et envoyait un courrier au Dachnaktsoutioun et au CDCA, les menaçant d’engager une procédure judiciaire en cas d’utilisation de ce nom. Alors que Pro Armenia est statutairement une antenne du CDCA.
L’initiative est assez inattendue de la part d’un parti que nous estimions responsable. Elle doit être condamnée. Il n’est pas concevable que ce type de comportement ne soit pas porté à la connaissance de tous.
Ces méthodes inhabituelles de récupération politique témoignent de la faiblesse d’un parti qui est tombé bien bas en utilisant des pratiques groupusculaires, malhonnêtes et relevant du vol historique. Il ne faut pas que ce précédent soit accepté par la communauté arménienne et l’ensemble des organisations qui la composent puisque toute tolérance en rapport avec cette attitude constituerait un précédent qui en autoriserait d’autres.
Malgré leurs différences et parfois leurs divergences, les organisations arméniennes se sont toujours situées sur le plan du débat d’idées parfois très contradictoires, mais ne se sont jamais laissées aller à de telles manoeuvres qui ouvrent les portes aux attitudes irresponsables.
En conclusion, le mouvement Pro Armenia a été mis à la disposition de la Nation arménienne par la FRA qui lui a conféré une dimension universelle. C’est la raison pour laquelle la FRA n’a jamais eu l’outrecuidance de bloquer légalement ce label alors qu’elle aurait pu légitimement le faire. C’est pourquoi, nous appelons le parti ramgavar à la raison et lui demandons de renoncer à cette initiative.
En cas de refus, nous prendrons les dispositions qui s’imposent.
A un moment où la FRA Dachnaktsoutioun s’est engagée dans le combat contre l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, l’ADL ramgavar devrait s’interdire de créer des situations de conflits internes à notre communauté, des conflits d’un autre temps qui ne favorisent pas l’union pourtant indispensable, aujourd’hui plus que jamais.
FRA DACHNAKTSOUTIOUN – Europe occidentale
Paris, le 19 janvier 2004
Contact Presse : Mourad PAPAZIAN
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LETTRE OUVERTE DE L'ADL À ARTE(07/01/2004)
ARTE G.E.I.E. 
4, Quai du Chanoine Winterer 
F-67080 Strasbourg Cedex 
Alfortville, le 7 janvier 2004 
Cher ARTE, 
J'ai regardé avec attention votre émission du mardi 6 janvier 2004 à 20h40 sur la Turquie, présenté par Monsieur Hervé CLAUDE. 
Il était beaucoup question de l'entrée de la Turquie en Europe. Or j'étais surpris de voir que pour un débat aussi important qui intéresse pour l'instant quinze pays européens (et bientôt vingt cinq) il n'y avait aucun représentant pour donner un point de vue justement européen, le représentant de l'IRIS ne se contentant que de s'exprimer sur le terrorisme.  
Il n'y avait pas non plus un représentant pour parler de la situation actuelle des minorités; kurdes, arméniens, grecs, assyriens, etc., vivant en Turquie. 
Tout au long du débat les deux invités turcs et les personnes interrogées dans les reportages n'ont parlé que de l'aspect religieux dans la relation Europe - Turquie. A aucun moment il n'a été question des critères de Copenhague de 1999 ni de la résolution votée par le Parlement de Strasbourg en juin 1987 qui impose à la Turquie un certain nombre de conditions préalables, notamment ; l'évacuation de l'île de Chypre, la reconnaissance du génocide des Arméniens, la solution au problème kurde et le respect des droits de l'homme. A quelques rares moments où l'animateur a voulu sortir du cadre religieux les deux invités sont aussitôt revenus sur le thème bien connu du " refus-du-club-chrétien " contre le seul pays musulman qui voudrait se rattacher à l'Europe. La seule fois où le représentant de l'IRIS a voulu évoquer les conflits latents de la Turquie avec ses voisins arabes qui deviendrait forcement des problèmes géopolitiques de l'Europe dans l'hypothèse de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne les deux invités turcs lui ont coupé la parole pour revenir encore une fois sur le terrain religieux. 
Sans parler de plusieurs contrevérités assenées tout au long des reportages et des interventions sur le plateau sur la montée en puissance des islamistes, sur la situation économique, les relations de l'Etat avec ses minorités, etc. qui n'ont pas pu être controversées faute de débatteurs défendant un autre point de vue. 
Ayant vécu pendant vingt cinq ans en Turquie et suivant de près ce dossier il me faudrait plusieurs pages si je voulais apporter une réponse à chaque contrevérité et développer des sujets qui n'ont pas pu être abordé lors de ce débat. 
L'entrée de la Turquie en Europe concernera plus de 400 millions d'européens. Cela ne peut se faire sans un débat élargi prenant en compte tous les points de vues. Je pense que ARTE devrait très rapidement organiser un autre débat pour que d'autres personnes attachées aux valeurs universelles, éprises de justice et de vérité puissent s'exprimer. 
Cordialement, 
Jean SIRAPIAN 
Président de l'ADL 
Directeur de La Lettre de l'ADL
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NÉGATIONNISME SUR ARTE(07/01/2004)
ARTE diffuse un THEMA partiel et partial, omettant la question du Génocide des Arméniens
Le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) proteste de la manière la plus solennelle contre la diffusion d'un documentaire consacré à la Turquie intitulé "Turquie, histoire d'une laïcité musulmane" diffusé sur ARTE, mardi 6 janvier 2004 à 21h35 dans le cadre d'un THEMA sur "Turquie, nouvelle cible du terrorisme" .
Durant ce documentaire, l'historien Gilles Veinstein a pu largement s'exprimer sur la naissance de la Turquie moderne. Le CDCA est consterné de constater qu'une chaîne du service public en l'occurence ARTE, donne la parole à un négationniste du génocide arménien. En effet, Gilles Veinstein refuse de reconnaître la réalité du Génocide arménien de 1915. Déjà, en avril 1995, dans un article de la revue "L'HISTOIRE", il a présenté ses thèses sur les événements de 1915 en minimisant le nombre des victimes et en prétextant que les preuves d'un plan d'extermination de la population arménienne ne sont pas fondées. En outre le reportage, retrace un historique de la Turquie moderne passant de 1914, date d'entrée de la Turquie dans le premier conflit mondial, à l'avènement de Mustapha Kémal en 1923, en omettant de signaler les persécutions commises à l'encontre des populations arméniennes entre 1915 et 1920 qui constituent le premier génocide du 20ème siècle, reconnu par la France.
Le CDCA regrette qu'ARTE se prête à ce document de propagande qui ne vise qu'à justifier l'acceptation de la candidature turque dans l'Union européenne, ce qui a été rappelé à plusieurs reprises par les intervenants du débat qui a suivi le reportage, débat qui s'est déroulé sans contradicteurs et hors du champ supposé de l'émission. Ainsi les différents intervenants ont repris à leur compte les différents arguments de la Turquie pour sa candidature (passerelle avec l'Asie Centrale, lien avec Israel, mur contre un islamisme radical et contre le terrorisme) en omettant de signaler les points de non conformité actuelle de la Turquie notamment sur la question du génocide arménien, sur l'évacuation de Chypre occupée illégalement depuis 1974 et sur le respect du droit de ses minorités. Ainsi, une récente circulaire adressée aux 81 préfets du territoire turc, précise que dès le début 2004 toute l‚information concernant les minorités serait centralisée et qu‚il ne sera plus possible de modifier les données. Il s‚agit de recenser les personnes appartenant aux minorités arméniennes, grecques, juives, assyriennes, chaldéennes et yezidis, ce qui contraire aux principes des droits de l'homme.
Si un débat sur l'intégration de la Turquie dans l'Union européenne doit s'instaurer au sein des médias français, il est regrettable qu'il s'organise d'une façon aussi caricaturale en se faisant le relais de la propagande de l'Etat Turc et en omettant la question du Génocide des Arméniens sur lequel la Turquie moderne s'est construite et qu'elle persiste à nier. La construction européenne avec l'Allemagne aurait elle pu avoir lieu si l'Allemagne n'avait pas reconnu la Shoah et fait acte de repentance ?
Le CDCA attire aussi l'attention du CSA sur la responsabilité de la rédaction d'ARTE qui permet la diffusion d'un reportage partiel et partial, sans chercher à instaurer le débat contradictoire. Il s'agit là d'une faute, qu'il convient de réparer pour que le débat s'instaure sur des bases saines.
Le Comité de Défense de la Cause Arménienne demande en conséquence à ARTE et au Conseil supérieur de l'audiovisel de prendre toutes les mesures dont ils disposent et qui s'imposent, pour endiguer la montée du négationnisme du Génocide des Arméniens et instaurer un débat contradictoire sur la question des conditions de l'intégration de la Turquie dans l'Union Européenne.
Mercredi 7 janvier 2004
Le bureau national du CDCA
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ADHESION DE LA TURQUIE : PHILIPPE PEMEZEC ET LES PARLEMENTAIRES UMP ET UDF SE FELICITENT QUE LE DERNIER MOT SOIT LAISSE AUX FRANÇAIS(01/12/2004)
Suite aux déclarations de Jacques Chirac hier sur TF1, Philippe Pemezec et le groupe des parlementaires opposé à l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne, comprennent la position diplomatique du chef de l’Etat, mais ne la partagent pas.
« Comment peut-on imaginer une entrée de la Turquie favorable à l’Union Européenne en matière de paix et de développement économique. La conflictualité de cet Etat n’est plus à démontrer, son PIB par habitant est égal à environ 10 % du nôtre » s’inquiète Philippe Pemezec.
Après les déclarations de Michel Barnier concernant « la tragédie arménienne » et celle du chef de l’Etat sur « l’effort de mémoire » que devrait fournir Ankara, qu’en est-il de la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie comme préalable à l’ouverture des négociations ? Philippe Pemezec maintient sa position, « cette reconnaissance n’est pas négociable, ni sur les termes ni sur les actions, Ankara doit reconnaître le génocide arménien de 1915 »
Enfin, il se félicite qu’ « un référendum sur l’adhésion ait été assuré par le chef de l’Etat », mais s’interroge sur la notion de responsabilité historique que porterait les Etats européens en cas d’échec du processus. « Faut-il comprendre qu’il ne sera plus possible pour l’Europe d’estimer que la Turquie ne remplie pas toutes les conditions d’entrée, même si c’est effectivement le cas dans 10 ou 15 ans, sous peine de froisser les susceptibilités d’Ankara ?
Demain, il ira manifester à Bruxelles pour faire entendre la voix des 90 députés UMP et UDF et celle de l’opinion publique, alors que les chefs d’Etats européens seront réunis pour prendre leur décision concernant l’ouverture de négociations d’adhésion. Oui à un partenariat privilégié, non à l’adhésion !
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LES DÉPUTÉS FRANÇAIS VOTENT DANS LA RUE(15/11/2004)
Les députés français vont voter dans la rue, contre l’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.

Le mercredi 17 novembre 2004 à 18h, les 577 députés sont invités à voter dans la rue, contre l’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, à l’occasion d’un rassemblement de la communauté arménienne.
Le jeudi 14 octobre 2004, l’Assemblée Nationale débattait de la candidature de la Turquie à l’Union  européenne. L’ensemble des groupes parlementaires déploraient à cette occasion que ce débat n’ait pu aboutir à un vote. Ils regrettaient, en particulier, que la question de la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie ne soit pas considérée comme un préalable à l’ouverture des négociations d’adhésion.
Sur une question aussi fondamentale, engageant l’avenir de l’Europe, il est, en effet, inconcevable que le Chef de l’Etat, qui représentera la France au Conseil européen du 17 décembre 2004, puisse se prononcer sur la question de l’ouverture des négociations avec la Turquie, sans  consulter par un vote les élus du peuple français.
L’opinion publique, elle-même, comme le montre tous les sondages, s’estime en net décalage par rapport à la position du chef de l’Etat et en appelle à ses élus. Elle ne comprend pas que les parlementaires, censés les représenter, n’obtiennent pas le droit de s’exprimer formellement sur ce sujet, même à titre indicatif. Cette position du chef de l’Etat contribue, sans nul doute, à rabaisser la fonction parlementaire et à favoriser l’anti-parlementarisme.
La FRA Dachnaktsoutioun (Parti Socialiste Arménien), l’ADL Ramgavar (Parti Arménien Démocrate Libéral) et le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA), soutenus par le Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF), déplorent, eux aussi, ce fait, et invitent, par conséquent les 577 députés à venir voter dans la rue puisque on les en empêche dans l’hémicycle. Considérant que le rôle de la Représentation Nationale est bafoué, ils appellent à un rassemblement le mercredi 17 novembre à 18h devant l’Assemblée Nationale où  sera organisé un vote des députés sur la question de l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Turquie.
A un mois du Conseil européen des Chefs d’Etats et de gouvernements du 17 décembre, ce rassemblement a pour objet de demander l’organisation d’un nouveau débat parlementaire, suivi d’un vote indicatif permettant à chacun de se positionner clairement. Près d’une centaine d’élus ont d’ores et déjà marqué leur accord pour participer à cette action, unique dans l’histoire de la 5ème République.
Ils seront rejoints par tous ceux qui estiment que la France doit être fidèle à une politique européenne et à un rôle de gardienne des Droits de l’Homme, respectueuse de la défense de la mémoire des victimes des Crimes Contre l’Humanité.

Paris, 15 novembre 2004 – 11h45
Vartan ARZOUMANIAN
tél : 01 44 83 07 02 / fax : 01 42 46 81 59
http://www.cdca.asso.fr
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LETTRE OUVERTE AUX ARMÉNIENS DE MARSEILLE(07/10/2004)
Marseille, jeudi 7 octobre 2004
Mercredi 6 octobre 2004, le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France (CCAF Marseille) a organisé un rassemblement et un meeting devant la représentation du Parlement européen à Marseille pour protester contre le rapport de la commission européenne donnant un avis favorable à l'ouverture des négociations avec la Turquie.
Tout responsable associatif de la communauté arménienne doit pouvoir s'exprimer pour informer les manifestants.
Présent à la manifestation, je regrette que le président du CCAF Marseille s'arroge un leadership sectaire en refusant de donner la parole au président du Comité de Défense de la Cause Arménienne Marseille Provence (CDCA) qui souhaitait annoncer une prochaine manifestation devant le Parlement européen à Bruxelles.
Cette manifestation organisée le 17 décembre 2004 devant le Parlement européen de Bruxelles relève du même mot d'ordre que la manifestation hier.
Je dénonce donc l'intégrisme intellectuel du président du CCAF Marseille et les pratiques de boycott systématique des manifestations organisées par le Comité de Défense de la Cause Arménienne.
Je déplore que la diversité arménienne de Marseille soit réduite à une seule voix, ne laissant aucune place à la démocratie participative.
Je demande au président du CCAF Marseille de présenter publiquement des excuses et je demande au conseil d‚administration du CCAF Marseille de prendre les dispositions nécessaires afin que ces procédés contraires aux intérêts des Arméniens ne soient plus pratiqués.
Le Comité de Défense de la Cause Arménienne est une organisation présente en France depuis 1965, luttant depuis sa création pour la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie, contre le négationnisme orchestré par l'Etat tuc et qui œuvre pour la sauvegarde de la mémoire arménienne.

Vartan ARZOUMANIAN
Président du Comité de Défense de la Cause Arménienne Marseille Provence
http://www.cdca.asso.fr
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PROFONDE INDIGNATION À L'OCCASION DE LA VISITE OFFICIELLE EN FRANCE DU PREMIER MINISTRE TURC DE LA COMUNAUTÉ ARMÉNIENNE DE MARSEILLE(15/07/2004)
La communauté arménienne de France exprime sa profonde indignation à l’occasion de la visite officielle en France du Premier Ministre turc, M. Recep Tayyip Erdogan.

Les citoyens français d’origine arménienne, ainsi que l’ensemble des Français légitimement attachés au respect des valeurs éthiques et morales, appellent solennellement la France et la Turquie à respecter les obligations qu’imposent la loi du 29 janvier 2001 qui « reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915 ». En effet, à l’occasion de la visite en France du Premier Ministre turc, M. Recep Tayyip Erdogan, ils craignent d’être les « laissers pour compte de la real politique européenne ».
Alors qu’une résolution du Parlement européen de 1987, réitérée à deux reprises en 2004, fixent entre autres comme condition d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne :
- l’évacuation de Chypre,
- la prise en compte des droits du peuple kurde,
- et la reconnaissance du génocide arménien.
Le gouvernement turc se livre à une tentative de séduction à grande échelle, tout en pérennisant son attitude négationniste, contraire aux conditions établies et contraire à l’esprit et aux valeurs défendus par la France sur le plan international.
Aussi, nous demandons aux autorités garantes des Institutions de la France qui recevront M. Erdogan du 19 au 21 juillet 2004, de lui rappeler que l’intégration de la Turquie n’est compatible ni avec les exigences de la loi, ni avec celle de l’opinion publique majoritairement hostile à l’intégration d’un Etat négationniste dans l’Union européenne.
C’est dans cet esprit de mobilisation citoyenne que la FRA Dachnaktsoutioun et l’ADL Ramgavar, avec le soutien du Conseil Représentatif des Associations Arméniennes de Marseille (CRAAM) appellent à un rassemblement de protestation à l’encontre de la politique de M. Erdogan le mardi 20 juillet à 18h, Place de la Préfecture des Bouches-du-Rhône où une délégation remettra au Préfet des Bouches-du-Rhône une motion.

Marseille, le 14 juillet 2004
FRA Dachnaktsoutioun - Comité régional
ADL Ramgavar - Marseille
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MANIFESTATION À PARIS A L'OCCASION DE LA VISITE DU PREMIER MINISTRE TURC EN FRANCE(14/07/2004)
La communauté arménienne de France va exprimer sa vive inquiétude à l’occasion de la visite officielle en France du Premier Ministre turc, M. Recep Tayyip Erdogan.
Les citoyens français d’origine arménienne, ainsi que l’ensemble des Français légitimement attachés au respect des valeurs éthiques et morales, appellent solennellement la France et la Turquie à respecter les obligations qu’imposent la loi du 29 janvier 2001 qui « reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915 ». En effet, à l’occasion de la visite en France du Premier Ministre turc, M. Recep Tayyip Erdogan, ils craignent d’être les « laissers pour compte de la real politique européenne ».
Alors qu’une résolution du Parlement européen de 1987, réitérée à deux reprises en 2004, fixent entre autres comme condition d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, l’évacuation de Chypre, la prise en compte des droits du peuple kurde et la reconnaissance du génocide arménien, le gouvernement turc se livre à une tentative de séduction à grande échelle, tout en s’enfermant dans une attitude négationniste, contraire aux conditions établies et contraire à l’esprit et aux valeurs défendus par la France sur le plan international.

Aussi, nous demandons aux autorités garantes des Institutions de la France qui recevront M. Erdogan du 19 au 21 juillet 2004, de lui rappeler que l’intégration de la Turquie n’est compatible ni avec les exigences de la loi, ni avec celle de l’opinion publique majoritairement hostile à l’intégration d’un Etat négationniste dans l’Union européenne.

C’est dans cet esprit de mobilisation citoyenne que la FRA Dachnaktsoutioun et l’ADL Ramgavar, avec le soutien des CCAF, appellent à une manifestation de protestation à l’encontre de la politique de M. Erdogan le mardi 20 juillet à 18h, Place du Trocadéro. Ils informent qu’une conférence de presse sera organisée le même jour à 11h au Press Club de France (rue Jean Goujon) pour mettre en évidence que cette Turquie n’est pas encore apte à intégrer l’Union européenne.

Paris le 12 juillet 2004

ADL Ramgavar
FRA Dachnaktsoutioun
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7ème édition du tournoi "SPORT - FOI - ARMENITE"(16/06/2004)
Parrainé par Vincent YAZMADJIAN Gardien de but de l‚A.S.O.A. Valence de 1994 à 1998 (D2) - Entraîneur à l‚A.S.O.A. Issy.
* plus de 200 jeunes des associations de jeunesse arménienne de la région parisienne (ASOA ISSY, COPEA, DA-CONNEXION, NOR SEROUND, UCJA, UGAB, US NUBAR, etc...), réunies autour d'épreuves sportives : Football, Volley-ball, Tennis de Table, Pétanque.

* samedi 19 et dimanche 20 juin 2004
Stade Alain Mimoun - rue Rabelais - Issy-les-Moulineaux.

* samedi 19 à 19h00 : repas musical en plein-air au stade.

* dimanche 20 à 11h00 : culte animé par les jeunes à l'église évangélique arménienne d'Issy (28 avenue Bourgain), sur le thème: "Compétition - saine émulation : ce qui nous fait avancer..."

* stands, buvette, keuftés, animation musicale, grand tirage avec de nombreux lots.

* infos :
http://sfa.ucja.org
http://www.ucja.org/article.php?sid=182&&thold=0
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LES FRANÇAIS D’ORIGINE ARMENIENNE APPELLENT A MANIFESTER LE SAMEDI 12 JUIN 2004 VERS L’ELYSEE(09/06/2004)
Le samedi 12 juin 2004, les Français d’origine arménienne appellent à une manifestation en direction de l’Elysée contre l’ouverture sans conditions des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.
A la veille des élections européennes, les défenseurs des Droits de l’Homme se mobilisent pour faire savoir à Jacques Chirac que les négociations d’adhésion de la Turquie ne doivent s’ouvrir qu’à condition qu’elle remplisse les critères de Copenhague et les conditions définies dans la résolution du Parlement européen du 18 juin 1987. En effet, la Turquie occupe toujours le Nord de Chypre, bafoue encore les Droits de l’Homme et des minorités, emprisonne des militants politiques et nie la réalité du génocide arménien.
La F.R.A. Dachnaktsoutioun (Parti Socialiste arménien) et le Comité de Défense de la Cause Arménienne souhaitent sensibiliser Jacques Chirac sur le fait que 62% des Français* considèrent que la France doit s’opposer à l’ouverture des négociations si la Turquie ne reconnaît pas le génocide arménien. Les deux organisations arméniennes soulignent que plus de 230 élus de toutes tendances politiques ont demandé à la Turquie de reconnaître le génocide arménien.
Craignant que lors du Conseil européen de juin et décembre 2004, Jacques Chirac fasse preuve de complaisance à l’égard de la candidature turque, les Français d’origine arménienne manifestent de la place du Canada en direction de l’Elysée le samedi 12 juin à 15H30 et appellent tous les défenseurs des Droits de l'Homme et de la Mémoire à les rejoindre.

La FRA Dachnaktsoutioun
Le Comité de Défense de la Cause Arménienne
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STAND D'INFORMATION & DE PROTESTATION DU COLLECTIF VAN(08/06/2004)
Dans le cadre de ses actions d'information et de protestation contre l'entrée d'une Turquie Négationniste dans l'Europe, le Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme) vous informe que, du Lundi 7 Juin au Vendredi 11 Juin 2004, il tiendra une permanence quotidienne, de 13h à 17h, non loin des locaux de la Représentation de la Commission Européenne. Le stand du Collectif, qui reçoit le soutien du CCAF (Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France) ainsi que de la presse arménienne (Nouvelles d'Arménie Magazine, Achkhar) sera situé à l'angle de la place Jacques Bainville et du Bd St.Germain à Paris (à la sortie du Métro Solférino).
Nous vous invitons à passer nombreux sur notre stand pour soutenir cette action de sensibilisation à notre cause.

Le Collectif VAN

Contact :
Séta Papazian
Tél. : 08 70 72 33 46
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